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Fidèle au poste depuis 27 ans à sa pro-shop – André Guillemette en a aiguisé des patins

Jean Tremblay
Le 22 avril 2023 — Modifié à 06 h 47 min le 22 avril 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

Loin de prendre sa retraite, André Guillemette, connu de tous les joueurs de hockey qui ont évolué à Saint-Félicien, mord à pleines dents dans ce qu’il considère comme son passe-temps: servir sa clientèle. Aujourd’hui âgé de 60 ans, il est loin de songer à la retraite.

« J’ouvre ma boutique à la fin août et elle reste ouverte habituellement jusqu’à la fin avril. Cette année, c’est différent puisque les activités sur la patinoire se sont terminées le 7 avril », explique-t-il.

Contre vents et marées, celui qui considère son travail comme un loisir ouvre les portes de sa pro-shop Boutique Pro-Lames sept jours sur sept depuis 27 ans. Le nombre d’aiguisages et de réparations de patins, André ne les compte plus.

C’est en 1996 qu’il a servi son premier client lors de l’ouverture de la Boutique Pro-Lame à l’aréna de Saint-Félicien, devenu le Centre sportif Marianne St-Gelais.

André Guillemette a une clientèle qui dépasse de loin les limites de Saint-Félicien. On vient de partout pour confier ses patins à ce spécialiste de l’aiguisage. Il n’existe aucune pro-shop similaire au Lac-Saint-Jean.

« À Normandin et à Dolbeau-Mistassini, il n’y en a pas. Dans les arénas de Roberval et Alma, on y retrouve une petite boutique, mais pas comme la mienne. J’ai plusieurs clients de Dolbeau-Mistassini et Normandin qui viennent ici pour faire aiguiser leurs patins. »

Il cite en exemple le dernier tournoi de hockey familial de Normandin.

« De mercredi jusqu’à dimanche, je vais avoir des clients qui participent à ce tournoi. Souvent un client arrive avec plusieurs patins à faire aiguiser. »

Début de carrière

Avant d’opérer son commerce à Saint-Félicien, André Guillemette a peaufiné son art en aiguisant des milliers de patins à Québec.

« À l’âge de 20 ans, je travaillais pour Québec Sportif. Quatre années plus tard, j’ai retrouvé mon frère Cyrille qui était propriétaire de l’Entrepôt du hockey à Québec. J’aiguisais des centaines de patins par jour de 9h à 21h. Le midi, je mangeais un hot-dog sur le coin de la table. Il y avait deux rangées de clients. Ça faisait la file du matin au soir. »

« Nous étions quatre à faire ce travail avec deux machines. De plus, j’aiguisais des patins neufs. Il fallait donc les sortir de la boîte et les remettre au client dans leur emballage », ajoute-t-il.

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