Vendredi, 26 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 32 s

Financement et main d’œuvre : Un défi perpétuel

Le 05 novembre 2021 — Modifié à 15 h 56 min le 05 novembre 2021
Par Julien B. Gauthier

Le Havre du lac Saint-Jean doit composer d’importants défis pour maintenir ses opérations : la recherche de financement et conserver sa main d’œuvre.

Le budget annuel du Havre est de 610 000$ pour les opérations courantes, excluant tout montant requis pour des achats d’équipement, mobilier ou réparations majeures.

« La Fondation doit financer, via la population, 45% de ce montant, soit 275 000$, et ce, de façon récurrente. Le reste provient de subventions du ministère de la Santé et des Services sociaux et de la MRC du Domaine-du-Roy », explique Gaétan Lebrun, président du conseil d’administration de la Fondation.

Mentionnons que le financement accordé par le Ministère correspond à un montant fixe attribué en fonction du nombre de lits disponibles.

« Toutes les maisons en soins palliatifs au Québec reçoivent le même montant au prorata du nombre de lits. Lorsqu’une personne séjourne chez nous plutôt qu’à l’hôpital, ça coûte vraiment moins cher au gouvernement », affirme à son tour Mona Fortin, vice-présidente de la Fondation.

Cette situation oblige donc le conseil d’administration d’être imaginatif pour récolter annuellement 275 000$ auprès de la population. Notons qu’une bonne partie de ces revenus proviennent de dons faits dans les salons funéraires.

Impacté par la pandémie

La vice-présidente de la Fondation explique que le Havre doit faire face à un nouveau défi, celui de l’augmentation du salaire de ses employés. Confronté au manque de bras dans le monde de la santé, le gouvernement du Québec a dû augmenter le salaire du personnel de la santé.

« Une vingtaine de personnes travaillent au Havre. Nous n’avons pas eu le choix d’ajuster le salaire de nos employés. C’est ce qui explique que le budget de cette année est plus élevé que celui de l’an dernier. Si on veut garder notre monde, il faut s’ajuster à cette réalité », conclut Mona Fortin.

Des « boîtes » à succès

Gaétan Lebrun rappelle que la dernière activité de la campagne de financement qui consistait à vendre des boîtes repas a permis d’amasser, contre toute attente, un montant net de 109 266 $.

« Le Havre, c’est au départ une bâtisse. Parfois, des imprévus surviennent. On doit donc se constituer un fonds de réserve qui permet de pallier ce type d’événement. Le don de Taillon Assurances nous permet de mieux respirer ».

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES