La chasse au petit gibier dans la Belle Province est encore très prisée et la région n’y fait pas exception. Le nombre de permis vendus et la récolte dans la dernière année sont quelques-uns des indices qui témoignent de son succès.
Selon des données du ministère des Forêts, de la Faune et Parcs (MFFP), la vente de permis de chasse pour le petit gibier a atteint les 173 375 chez les résidents et 1 447 chez les non-résidents. Un an auparavant, les chiffres des ventes étaient respectivement de 156 212 et 2 288, toujours pour le petit gibier.
L’appellation petit gibier regroupe une vingtaine d’espèces, allant de la perdrix à la bécasse en passant par le faisan, l’oie, le dindon, jusqu’au lièvre, le renard, etc.
Dans la Réserve faunique Ashuapmushuan, la perdrix (gélinotte et tétras) est la plus convoitée par les chasseurs de petits gibiers.
En 2020, la récolte a été de 2 722 gélinottes et de 2 645 tétras pour un total de 5 367 perdrix. Il faut remonter à 2010 pour voir d’aussi bons résultats avec une récolte de 5 488. En 2019, la récolte était de 3 613 perdrix. La moyenne des 20 dernières années est de 3 586.
Au Pays de la perdrix
Directeur de la Réserve faunique Ashuapmushuan, Aurélien Launière aime bien répéter, chiffres à l’appui, que c’est ici qu’on retrouve le paradis pour les chasseurs de perdrix.
La Réserve faunique Ashuapmushuan est sous la gestion commune de la communauté de Mashteuiatsh et la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
« Depuis 40 ans, nous sommes le numéro un de toutes les réserves fauniques de la province pour la chasse à la perdrix. Les chasseurs partent rarement bredouilles. On a une moyenne de trois prises par chasseur par jour. La ressource est abondante. »
Effectivement, le taux de succès s’élevait dans la dernière année à 3,5 alors que la moyenne de 2001 à 2020 est de 2,8 par chasseur par jour. Seule l’année 2003 a fait encore mieux avec 3,7.
« C’est excellent et même très élevé ».
Aurélien Launière pense que la récolte cette année pourrait être semblable à celle enregistrée en 2010.
Président régional de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), Michel Bouchard rappelle que le petit gibier est présent partout sur le territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean. C’est le cas notamment du lièvre et de la perdrix. Selon lui, la chasse au petit gibier devrait être encore bonne cet automne.
