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La Famille Laroche vit dans l'incertitude

Le 12 juin 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 12 juin 2014
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Claude Laroche et les membres de sa famille, propriétaires depuis près de 50 ans d'une ferme située dans l'espace revendiquée par la communauté de Mashteuiatsh dans le cadre de l'entente de principe de 2004, se sentent impuissants face aux événements à venir.

Dans une lettre d'opinion adressée au Journal L'Étoile du Lac. M. Laroche exprime son désaccord sur la position adoptée par le gouvernement. «Si une communauté autochtone réclame vos biens, alors pour le mieux-être et pour préserver l'harmonie, on leur donne, et ce, sans aucune concertation avec les principales personnes intéressées», souligne Claude Laroche.

«Mes biens, chèrement acquis tout au cours de ma vie grâce à mon labeur, me sont retirés, exprime Claude Laroche. Je dis retirés puisqu'ils m'appartiennent toujours, mais n'ont plus aucune valeur étant situés sur un territoire Ilnu»

Le propriétaire de la ferme familiale explique également que malgré toutes ses démarches pour connaître ce que lui réserve l'avenir, celui-ci n'a aucune information depuis le début des négociations de la fameuse approche commune. «Personne ne s'est jamais donné la peine de venir voir ce que cette prise de territoire implique pour moi».

Claude Laroche entend bien défendre ses biens qu'il est en train de léguer à ses enfants. «M. Gilbert Dominique, malgré que vous mentionnez que vous négociez avec le gouvernement et non avec des particuliers, ne comptez pas sur mes biens pour agrandir votre territoire. Mon patrimoine, j'y tiens!».

Claude Laroche lance en terminant un avertissement aux Robervalois. «Si c'est moi aujourd'hui, ce sera peut-être vous demain ? Où leurs demandes s'arrêteront-elles?».

Maire Larouche

Interpelé dans ce dossier par le Journal L'Étoile du Lac, le maire Guy Larouche est bien au courant de la situation vécue par la Famille Laroche. «Je suis en discussion avec eux depuis le mois de décembre, nous communiquons régulièrement ensemble et je les tiens au courant à chaque fois que nous faisons des démarches. Nous comprenons très bien leur situation et ferons tout ce qui possible pour dénouer cette situation».

«Nous devons rencontrer le négociateur prochainement afin d'avoir plus d'informations et pour qu'il réponde à nos questions. Par la suite nous aurons une rencontre pour échanger avec le conseil de bande», de conclure le maire Larouche.—

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