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La région en vedette dans «Les animaux de la honte»

Le 13 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 13 septembre 2016
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DOCUMENTAIRE. La société québécoise vit une problématique criante de gestion des animaux de compagnie, un enjeu largement expliqué dans le documentaire Nos animaux de la honte, diffusé à Télé-Québec et en intégralité sur le site Internet de la chaîne. Les propriétaires de la fourrière d’Alma, Jimmy Maltais, de La passion de Rubie, Rubie Bergeron et Dr Cherrouk Yacine de la Clinique vétérinaire robervaloise y participent d’ailleurs.

Pour l’avoir consulté en intégralité, Jimmy Maltais est satisfait du résultat. « C’était bon je trouve, j’espère que ça va ouvrir les yeux de la population», décrit celui qui a accueilli 15 chats mardi matin alors qu’il en a actuellement 70.

Pour Jimmy Maltais, qui œuvre dans le milieu depuis près de 25 ans, la solution passe par une réglementation plus serrée envers les propriétaires d’animaux, via les municipalités et les gouvernements.

« Quelqu’un qui veut s’acheter un chat devrait obligatoirement devoir le faire opérer », explique celui qui trouve aussi que les gens doivent s’engager à garder les animaux durant toute leur vie et non pas seulement une partie.

Il raconte d’ailleurs dans le documentaire l’histoire d’un homme qui a ramené un animal et dire qu’il avait eu une bonne vie, alors qu’il l’avait depuis seulement un an et demi.

Situation alarmante

Le documentaire ne fait pas dans la censure, ni dans les images projetées, ni dans les propos véhiculés. Le but étant de sensibiliser les gens à cette criante problématique. On y apprend entre autres que le Québec se démarque de façon négative quant à la façon dont les maîtres s’occupent de leur animal domestique. On peut y voir des blessures infligées à des animaux et aussi des animaux euthanasiés dont on doit se débarrasser.

En Ontario par exemple, plus spécifiquement à Toronto, les autorités ont adopté différentes mesures pour limiter la production des animaux comme la mise sur pied d’un programme de stérilisation accessible à tous les revenus.

Car au-delà de la volonté d’offrir une expérience de naissance d’une portée à nos enfants, pour un animal qui nait au Québec, un sera tué.

Rubie Bergeron soulève d’ailleurs entretenir une panoplie de sentiments pas toujours positifs envers les personnes qui sous-estiment le fait de s’occuper d’un animal.

« Des fois, j’aurais le goût de péter une coche et de raisonner les gens, mais ce n’est pas tout le temps évident », explique-t-elle dans le documentaire, précisant trouver un foyer pour environ 50 chiens par mois.

Après avoir cogné auprès de plusieurs portes, c’est à Roberval, auprès du Dr Cherrouk Yacine, qu’elle a réussi à obtenir des prix aussi compétitifs qu’à Québec pour stériliser ses animaux.

« On ne fait pas des profits énormes, mais on n’est pas perdant donc je me suis dit pourquoi pas, si on peut aider une cause qui est noble », mentionne le vétérinaire.

Le documentaire peut être visionné dans la zone vidéo sur le site Internet de Télé-Québec.

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