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La survie de l’église de Chambord entre les mains d’un comité d’analyse

Jean Tremblay
Le 04 décembre 2022 — Modifié à 12 h 27 min le 04 décembre 2022
Par Jean Tremblay - Journaliste

Réunies au Centre communautaire de Chambord, une cinquantaine de personnes ont formé un comité visant à trouver des solutions pour transformer l’église et lui donner une autre vocation. La première rencontre de travail aura lieu au début de 2023.

Présent à la rencontre, le président de la Fabrique de Chambord, Gérard Savard, s’est montré satisfait de cette étape.

« À cette rencontre, c’est certain que les gens ne s’attendaient pas qu’on leur présente un montage financier et des plans d’architecte. Il s’agit du début d’une aventure. Le comité d’analyse va proposer des solutions pour en arriver à des pistes de solutions pour la transformation de l’église », explique Gérard Savard.

Il rappelle que la situation que vit la Fabrique de Chambord n’est pas unique en région.

« On n’a pas le choix de trouver une autre vocation à l’église. Dans l’histoire du Québec, le clergé possédait les écoles, les hôpitaux, les églises et les presbytères. Les églises et presbytères sont les dernières propriétés civiles qui leur appartiennent. Mgr Guay a rappelé que les églises appartiennent aux communautés qui les ont bâties. »

Un maire satisfait

Retenu à la réunion de la MRC du Domaine-du-Roy, le maire de Chambord, Luc Chiasson n’a pu participer à la rencontre.

Le premier magistrat rappelle qu’il n’est aucunement question que Chambord se porte acquéreur de l’église. Tout au plus, la municipalité pourrait louer des espaces afin de combler des besoins d’organismes du milieu.

« Nous avons manifesté notre intérêt à faire partie du comité qui a été formé pour éventuellement les accompagner dans leurs travaux de réflexion sur l’avenir de l’église », explique-t-il.

Pistes de solution à venir

Gérard Savard confirme que les travaux du comité devraient se faire au début de janvier 2023.

« On espère qu’on pourra présenter à la population des pistes de solution le plus rapidement possible. Les gens nous ont demandé de les tenir au courant. »

Quant aux finances de la Fabrique de Chambord, on maintient le cap sans creuser de déficit d’opération.

« Il n’y a pas de mystère. Avec l’absence de la capitation, de dons à l’église et la baisse de la pratique religieuse, c’est difficile, mais on survit. Sauf qu’on ne sait pour combien de temps. »

« Les Dieux ont changé de place. Présentement, Loto-Québec a plus d’adhérents que l’Église », conclut-il en ricanant.

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