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La volonté politique du regroupement des services s’accentue

Jean Tremblay
Le 19 mars 2022 — Modifié à 16 h 58 min le 19 mars 2022
Par Jean Tremblay - Journaliste

Le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon et le maire de Saint-Félicien, Luc Gibbons sont formels. Pas question de ramener sur les tables à dessin le dossier des années 1990 sur la fusion des municipalités de Roberval, Saint-Prime et Saint-Félicien. Pour eux, la gestion des villes passe davantage par le partage et le regroupement des services.

« Depuis 2019, lors de ma nomination pour mon premier mandat comme préfet, je m’étais engagé à regrouper des services. Aujourd’hui, il m’apparait plus logique de travailler en ce sens », avoue le préfet.

Le manque de main-d’œuvre vient, selon lui, appuyer cette démarche politique.

« C’est une façon de travailler davantage porteuse que d’imposer une fusion forcée comme ça se faisait dans les années 1990. L’avenir va dans ce sens. Où ça va nous mener? Je n’en ai aucune idée. »

Cette volonté de partage de services fait de plus en plus l’unanimité parmi les municipalités.

« Tout le monde participe à cette démarche. En fin de compte, il faut travailler pour améliorer le service aux citoyens en tenant compte du taux de taxation. Le rôle des élus va dans ce sens », ajoute-t-il.

Même son de cloche de la part du maire de Saint-Félicien, Luc Gibbons.

« On va même jusqu’à acheter ensemble des équipements. Il n’y a aucune municipalité qui va perdre son identité. Au contraire, en travaillant ensemble comme on le fait présentement, nous nous entraidons mutuellement. L’appartenance à notre milieu demeure importante », affirme Luc Gibbons.

Du côté de Roberval, la responsable des communications, Julie Drolet a indiqué que le dossier de fusion des municipalités n’était pas à l’agenda.

Exemple

Le premier exemple tangible est celui du regroupement des services incendie.

Yannick Baillargeon donne un autre exemple récent, soit le partage des ressources avec le service regroupé de l’ingénierie, maintenant offert aux municipalités de la MRC.

« On trouve de moins en moins d’ingénieurs. La rareté de ces professionnels rend difficile l’obtention de services-conseils. Chez nous, les municipalités ont depuis un certain temps la possibilité de bénéficier d’ingénieurs pour le développement de leurs projets. »

D’autres discussions en cours permettraient dans un avenir rapproché de regrouper d’autres services.

« Les municipalités travaillent, entre autres, sur le partage de main-d’œuvre pour la gestion de l’eau potable. »

Yanick Baillargeon rappelle qu’une étude a été réalisée sur les besoins de chacune des municipalités.

« On s’aperçoit, au fur et à mesure qu’on avance que les municipalités y retrouvent leur compte. Ça devient de plus en plus intéressant. »

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