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L’agriculture se porte bien

Louis Potvin
Le 24 mai 2019 — Modifié à 13 h 14 min le 24 mai 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le secteur laitier a investi plus de 75 M$ en 2018 et un total de 180 M$ en trois ans au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Des sommes qui démontrent l’importance de ce secteur d’activité dans l’économie.

C’est pour renverser le négativisme palpable que le Groupe multiconseil agricole Saguenay-Lac-Saint-Jean (GMA) a tenu une conférence de presse pour montrer l’autre côté de la médaille.

« C’est un métier de l’ombre et on ne dit pas assez les investissements qui sont réalisés en agriculture chaque année. C’est très important. C’est un moteur économique pour notre région », a lancé le directeur général du GMA, Denis Larouche.

Pour l’année 2018, les investissements moyens par ferme ont été de 260 000 $. La majorité s’est réalisée dans les bâtiments, les équipements et les quotas de lait.

Dans les MRC

Pour la MRC du Domaine-du-Roy, une somme de 12,5 M$ a été investie par les fermes laitières en 2018 pour atteindre un total de 29,6 M$ en trois ans.

Dans Maria Chapdelaine, cette somme atteint 14,3 M$ en 2018 pour un total de 33,8 M$ au cours des trois dernières années.

« Ça démontre que l’agriculture est en santé. Même s’il y a des difficultés, on trouve des opportunités. »

Témoignages 

De jeunes agriculteurs ont tenu à démontrer que l’agriculture se portait bien. C’est le cas de Guillaume Barette, producteur de veaux d’embouche à Saint-Edmond-les-Plaines. « Ce n’est pas vrai que tout va mal! Il y a un changement d’environnement. Il faut prendre ça comme un défi », a-t-il exprimé.

Son entreprise a connu une belle progression avec un troupeau passant de 65 à 250 têtes et avec plus de 1 100 acres de terrain.

Pour sa part, Gilles Potvin est heureux d’avoir pris la relève de son père à la ferme Au gré des Saisons. Une ferme qui produit du lait biologique à Saint-Félicien.

« Je suis fier d’exploiter une terre familiale de 5 générations qui a vu grandir 40 enfants. J’ai relevé le défi de la main-d’œuvre en embauchant des étudiants et en étant compétitif pour les salaires. Chaque génération à son changement. Mon grand-père a rentré l’électricité dans l’étable et est passé des chevaux aux tracteurs. »

Au cours de 5 dernières années, cette ferme a investi 641 000 $ et prévoit injecter 221 200$ en 2019.

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