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Le projet d'usine de cannabis est retardé

Louis Potvin
Le 25 octobre 2019 — Modifié à 13 h 14 min le 25 octobre 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le projet d’implantation d’une usine de cannabis thérapeutique prend du retard. L’entreprise n’a toujours pas acheté le terrain ciblé de 700 000 $ à la Ville de Saint-Félicien. Le financement évalué à 50 M$ serait plus difficile que prévu à trouver.

« La dernière fois que je leur ai parlé, ils m’ont dit que leur financement avançait, mais que c’était moins rapide que prévu. Nous, on accompagne le promoteur dans ses démarches. Nous demeurons confiants que ça se concrétise. Le retard ne m’inquiète pas », a commenté le maire Luc Gibbons.

Malgré les retards, la Ville a confié un mandat à une firme d’ingénieur pour évaluer les besoins et élaborer les plans pour amener les égouts, l’eau de procédé et l’eau potable sur le terrain. Un certificat d’autorisation environnementale a été demandé au ministère de l’Environnement afin d’être conforme si la construction s’amorce comme prévu.

Par contre, tant que le terrain ne sera pas vendu, la Ville n’investira pas dans les infrastructures d’accueil.

Pas de nouvelles

En mai dernier, la firme Kaméléon, promoteur du projet, annonçait à L’Étole du Lac qu’elle avait obtenu le feu vert de Santé Canada pour réaliser la construction de l’usine et du laboratoire.  Les travaux devaient débuter en août.

L’entreprise n’a pas rappelé l’Étoile du Lac la semaine dernière pour faire une mise à jour du projet.

Pas besoin de rejet thermique

Lors de la conférence de presse pour annoncer le projet, les promoteurs avaient indiqué qu’ils avaient choisi Saint-Félicien en raison de la proximité de l’usine de cogénération de Greenleaf Power et la disponibilité d’obtenir de la chaleur à un coût raisonnable.

Le directeur général de la centrale, Pascal Turcotte, a indiqué avoir eu des discussions sommaires avec une firme pour connaître les capacités de la centrale. Aucune demande n’a été formulée pour obtenir des rejets thermiques. Il semblerait que les besoins en chaleur ne seraient pas si élevés.

Une information confirmée par le maire Gibbons. « Pour la première phase, les besoins en énergie pour chauffer les installations ne seraient pas énormes. C’est pour les autres phases qu’ils auraient probablement besoin d’énergie. »

Le groupe Kaméléon a aussi un projet dans Charlevoix. Il y a quelques semaines ils ont indiqué que les serres ne seront plus érigées à Petite-Rivière-Saint-François, mais ailleurs dans la région, sans en préciser l’endroit.

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