Les entreprises de la MRC du Domaine-du-Roy ont profité de la pandémie pour investir dans la modernisation et l’achat de nouveaux équipements afin, notamment, de suppléer au manque de main-d’œuvre.

Pour plusieurs, la pandémie n’aura pas été si dramatique. Seulement, la problématique de la main-d’oeuvre s’est amplifiée.

« C’est clair que la PCU (Prestation canadienne d’urgence) n’a pas aidé pour la main-d’œuvre. Cette rareté n’est pas près de se régler. Les fonds d’urgence ont été utilisés en partie pour améliorer l’automatisation afin de continuer à opérer dans ce contexte. Le problème, ce n’est pas l’argent, c’est la main-d’œuvre », explique Marc Lévesque, associé chez Raymond Chabot Grant Thorton.

Il note même du maraudage entre entreprises pour dénicher des perles rares. De plus, les personnes magasinent davantage afin d’obtenir les meilleures conditions possibles.

Pas catastrophique

Selon Marc Lévesque, ce sont les entreprises qui étaient déjà en difficultés avant la pandémie qui ont été durement frappées. Pour les autres, les mesures mises en place par les gouvernements leur ont permis de souffler un peu et de prendre des décisions d’affaires.

« C’est certain que pour le commerce au détail et les restaurants, c’est beaucoup plus difficile. Il y a eu un virage rapide vers le commerce en ligne et nos commerces doivent s’adapter. Par contre, ce qui a aidé, c’est que les gens ont consommé comme jamais. »

Moins pire qu’appréhendé

Selon Marc Lévesque, la situation économique ne s’est pas autant détériorée de ce qui avait été envisagé. Le nombre d’entreprises acculées à la faillite serait minime.

« Ça ne fait pas la file chez le syndic. L’économie roule bien. Pour nos industries, on n’a pas senti de recul. Tout ce qui touche la forêt va très bien et ça devrait continuer. Et le tourisme semble s’être tiré d’affaire malgré l’absence de visiteurs européens. »