Vendredi, 26 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 38 s

Les feux de cuisson en hausse

Yohann Harvey Simard
Le 13 juin 2021 — Modifié à 23 h 11 min le 13 juin 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Un peu plus de la moitié des incendies survenus à Saint-Félicien, Saint-Prime et La Doré en 2020 sont de nature humaine. Une tendance que le Service incendie veut réduire au cours des prochaines années.

« On a noté cette année une augmentation des feux de cuisson alors qu’on en avait moins par le passé. Aussi, nous avons eu des feux causés par du travail à chaud comme de la soudure. On invite encore les gens à la prudence et à éviter les manœuvres qui peuvent causer des incendies », a recommandé le directeur du Service, Olivier de Launière.

C’est donc 18 incendies de bâtiments qui ont été enregistrés en 2020, soit le même nombre qu’en 2019. Les pertes matérielles se sont élevées à 972 000 $, ce qui est 1 M$ de moins que l’année précédente.

Pour ce qui est du nombre d’appels, 150 ont été reçus ,soit 2 de plus qu’en 2020. Parmi eux, 34 étaient de fausses alarmes.

« Nous avons eu une amélioration, mais il faudrait réduire encore. Il est important de dire que chaque déplacement des pompiers pour ce genre d’appel représente une dépense de 1 000 $. »

Les sapeurs ont réalisé 8 sauvetages hors route et un nautique. Le temps sec de l’été dernier a été propice aux feux de broussailles. Le service a dû intervenir à 14 reprises.

Avertisseur de fumée

Encore un avertisseur de fumée sur 5 n’est pas fonctionnel à Saint-Félicien, Saint-Prime et La Doré. Le service de sécurité incendie va mettre les bouchées doubles au cours des prochaines années pour tenter d’améliorer cette proportion.

« La problématique se retrouve principalement dans les logements. Nous faisons 2 000 visites par années concernant ce phénomène. Le plus souvent, la batterie n’est plus fonctionnelle. On veut mettre un règlement en vigueur qui va exiger de mettre une batterie au lithium bonne 10 ans. On pense régler une bonne proportion de la problématique de cette façon. »

Par ailleurs, le service de prévention n’a pas été en mesure de faire toutes les visites planifiées en raison de la pandémie.

Stabilité

Olivier de Launière tient à souligner la grande stabilité du service qui n’observe pas de problème de recrutement comme ailleurs en région.

« On a très peu de mouvement. Notre moyenne d’âge de nos 65 pompiers est de 45 ans et ils sont à notre service en moyenne depuis 13 ans. Nous avons un système flexible qui permet de tenir compte des réalités de chacun. »

 

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES