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Martin Donaldson prend la présidence de l’Association des acupuncteurs du Québec

Denis Hudon
Le 06 mars 2023 — Modifié à 18 h 01 min le 06 mars 2023
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

C’est un Primois d’origine, Martin Donaldson, qui vient d’accéder à la présidence de l’Association des acupuncteurs du Québec (AAQ). Il est le premier acupuncteur de la région à occuper la fonction et un des rares issus de l’extérieur de la grande région de Montréal.

Celui-ci était déjà membre du conseil d’administration pour un remplacement. Il a été élu le 22 février dernier.

« J’aime bien m’impliquer et je l’ai fait en politique, particulièrement dans les campagnes électorales provinciales. Pour moi, c’est une suite logique de mes engagements précédents, c’est juste que je ne m’attendais pas à prendre la présidence aussi rapidement », lance en souriant le nouvel élu.

L’AAQ a pour mission de faire la promotion de l’acupuncture, de la médecine traditionnelle chinoise et de défendre des intérêts socio-économiques de la profession. L’Association compte environ 500 membres acupuncteurs au Québec, mais ils sont au-delà de 900 dans la profession.

Martin Donaldson a commencé à pratiquer d’abord au Saguenay, après des études supérieures à Montréal. Il est revenu ensuite pratiquer au Lac Saint-Jean, à sa clinique à Saint-Félicien, depuis une quinzaine d’années.

Il admet que la révolution technologique, notamment la plateforme Zoom pour les vidéoconférences, a grandement facilité son entrée à la présidence de l’Association.

« Ça existait déjà, mais avec la pandémie, tout le monde s’est mis à utiliser ces outils technologiques. Ce qui fait qu’on a beaucoup moins à se déplacer ».

Démystifier l’acupuncture

L’un des mandats de l’Association est aussi de démystifier l’acupuncture auprès du public.

« C’est un défi constant de mieux faire connaître notre profession et de la faire rayonner. Je constate après 18 ans de métier qu’on a parcouru du chemin, mais il reste encore beaucoup à faire. Par exemple, les aiguilles peuvent faire peur à certaines personnes. Ce n’est pas comme une prise de sang ou un vaccin. Quand le patient voit des résultats ou des améliorations à son état de santé, les tabous tombent. Le bouche-à-oreille fait le reste ».

Il croit que le jour ou la profession d’acupuncteur intégrera le réseau de la santé, dans les CIUSSS par exemple, au même titre que d’autres professions de la santé, cela aura immédiatement des effets sur la rétention.

« Ça fait partie des nombreux dossiers sur lesquels on travaille. On continue de faire des représentations auprès des diverses instances. »

Que ce soit pour des douleurs musculaires, l’anxiété, les allergies, les troubles du sommeil, les problèmes d’acouphène, le suivi de grossesse, beaucoup de gens viennent consulter un acupuncteur.

« C’est Monsieur et Madame tout-le-monde qui vient nous voir. On est là pour trouver des solutions à leurs problèmes de santé. Les résultats sont généralement assez rapides. On ne travaille pas en vase clos. Le domaine de la santé, c’est large et on travaille en complémentarité », conclut Martin Donaldson.

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