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Peindre des œuvres et construire une reproduction d’un voilier anglais – Les nouvelles passions de Bernard Guay

Jean Tremblay
Le 22 avril 2023 — Modifié à 07 h 08 min le 22 avril 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

Il n’y a pas d’âge pour changer de carrière et pour certains, la pandémie a changé la donne. À 75 ans, Bernard Guay, de Saint-Félicien, passe depuis 2020 une partie de son temps à peindre des œuvres tout en construisant de ses mains chaque pièce d’une reproduction d’un voilier anglais d’une dimension impressionnante.

La nature sous toutes ses formes, des oiseaux, bateaux, phares et des bâtisses ancestrales inspirent celui qui fut, pendant une partie de sa vie, en affaires comme copropriétaire d’un magasin de meubles et gérant d’institutions financières.

« J’ai également opéré le restaurant au Relais des Buttes, conduit des ambulances et des limousines », explique l’artiste.

Construire un voilier anglais

Tout en peignant ses œuvres, il ajoute minutieusement des pièces, parfois minimalistes, sur la reproduction d’un voilier anglais pour lequel il a travaillé, jusqu’à ce jour, plus de 200 heures. Un défi qu’il s’est donné et qui arrive à terme.

Débuté en 1986, alors qu’il avait conçu la coque du voilier anglais, il le ressort de ses poussières 25 ans plus tard, en décembre 2022, pour entreprendre dans son appartement un grand chantier naval : celui de terminer l’œuvre de 50 pouces de longueur équipée de mâts de 38 pouces de hauteur.

« Je voulais démontrer à mon fils Jean-François que même si on n’avait jamais fait une chose que l’on aime dans la vie, on peut l’essayer. J’ai dessiné moi-même les plans après avoir regardé un seul voilier similaire », explique Bernard Guay.

Au total, il aura construit et assemblé environ 300 morceaux pour ce voilier qu’il devrait terminer en ajoutant près d’une dizaine d’heures de travail. Chaque petit détail s’y trouve comme les bateaux d’urgence gonflables, l’ancre, les câbles, les voiles et les barils pour l’eau.

Des peintures rayonnantes

Dans son atelier, il a exposé une centaine de toiles dont une vingtaine ont trouvé preneur.

« Ce sont principalement mes amis et les gens que je connais qui en ont acheté une. Je fabrique également les cadres, ce qui permet de les vendre à un prix raisonnable », ajoute l’artiste.

Une passion qui l’occupe une quinzaine d’heures par semaine et qui lui permet de produire une toile par semaine.

« Je veux avant tout démontrer qu’il faut avoir confiance en soi. On peut tout faire lorsqu’on a la passion », conclut-il.

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