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Projet Optilab: un moratoire exigé par la CSN

Le 07 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 07 septembre 2016
Par Karine Desrosiers

RASSEMBLEMENT. Plus d'une centaine de personnes se sont réunies, mercredi, à l'angle des routes 138 et 172, à Sacré-Coeur,  dans le but de demander la tenue d'un moratoire en ce qui concerne le projet de fusion des laboratoires médicaux au Québec.

Le projet Optilab consiste à centraliser  les laboratoires du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec. Ainsi, les analyses s'effectueront à Chicoutimi. Une pratique vivement dénoncée par la CSN.

« Nous bloquons aujourd’hui la route à raison de 10 minutes à l’heure afin de sensibiliser la population et démontrer au gouvernement les difficultés qu’amène le projet OptiLab pour nos régions. Une seule route relie la Côte-Nord à Chicoutimi, où se trouvera le laboratoire serveur. Un accident peut nous isoler complètement et priver la population des services auxquels elle a droit, comme c’est arrivé pendant plus de huit heures, il y a quelques semaines », a soutenu Yvon Payeur, président du Syndicat des techniciens et professionnels de la santé et des services sociaux de la Côte-Nord – CSN (STPSSSCN-CSN).

L'été a été profitable pour le syndicat, alors qu'il est allé à la rencontre de ses membres. Des BBQ ont été organisés, de même que de l'affichage dans les différents établissements de santé. Des pétitions ont été mises sur pied et des rencontres politiques ont eu lieu, mais sans succès jusqu'à présent. C'est pourquoi cette manifestation a été organisée.

Un projet improvisé

Pour les représentants syndicaux, ce projet de centralisation n'a aucun sens. Le territoire qui sera couvert par le laboratoire central, soit celui de Chicoutimi, représente pas moins de 2 300 kilomètres.

« Nous sommes face, encore une fois, à des décisions idéologiques du gouvernement du Québec. La centralisation des laboratoires est une attaque directe au réseau de la santé et des services sociaux et un pas de plus vers la privatisation et la tarification des services », a indiqué Engelbert Cottenoir, président de la CSN dans la région.

Le syndicat ne compte pas abandonner et  poursuivra ses actions de mobilisation.

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