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Secteur forestier: Legault veut protéger les emplois

Yohann Harvey Simard
Le 17 août 2021 — Modifié à 16 h 12 min le 17 août 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

De passage à Val-Jalbert la semaine dernière, le premier ministre François Legault a notamment abordé la question de l’industrie forestière, sur laquelle il s’est voulu plutôt rassurant.

Questionné sur la possibilité de revoir la planification des récoltes forestières, le premier ministre a indiqué vouloir miser sur approche équilibrée.

« L’objectif, c’est de trouver un équilibre entre la protection de nos forêts, mais aussi de nos emplois dans le secteur de la forêt. Pour l’instant, ce que je peux dire, c’est qu’il y aura une partie qui sera protégée et une autre exploitée. »

Il se dit néanmoins conscient de l’importance du secteur forestier pour l’économie du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Pour nous, c’est très important de protéger les emplois dans le secteur de la forêt, surtout au Saguenay-Lac-Saint-Jean », a-t-il affirmé, ajoutant que le ministre des Forêts, Pierre Dufour travaille actuellement sur le dossier.

Certes rassurantes, les réponses du premier ministre ne semblent pas directement concerner les inquiétudes émises par le président d’Alliance Forêt Boréale, Pascal Cloutier, qui depuis un moment déjà, réclame des changements permettant une meilleure prévisibilité et flexibilité des récoltes.

François Legault s’est d’ailleurs fait silencieux au sujet de la rencontre d’urgence qui lui a été demandée par Pascal Cloutier en juin dernier.

Péribonka

C’est un discours très similaire qui a été tenu par le premier ministre du Québec, lorsqu’interrogé sur les coupes forestières prévues aux abords de la rivière Péribonka.

« Il y a une partie qui va être protégée et une autre qui va être exploitée », a-t-il répété, prétextant à nouveau la recherche d’un équilibre entre l’environnement et l’économie.

Bien que le projet ait suscité la révolte de nombreux citoyens, il estime qu’il ne faut pas priver la région des emplois qui découleront du projet.

« Ce n’est pas vrai que je vais faire perdre des emplois parce qu’il y en a qui veulent aller trop loin », a-t-il lancé.

Il défend également la décision de son gouvernement arguant que l’exploitation du secteur favorisera la régénération de la forêt, qui est particulièrement affectée par les ravages de la tordeuse des bourgeons de l’épinette cette année.

 

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