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Un paradis de la chasse et de la pêche

Yohann Harvey Simard
Le 25 juin 2021 — Modifié à 12 h 10 min le 25 juin 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Mashteuiatsh - La réserve faunique Ashuapmushuan est un paradis pour les pêcheurs et les chasseurs. Les succès obtenus ne sont plus des secrets et le mot se propage. Résultat; la fréquentation augmente chaque année.

« L’an dernier, nous avons eu 100 % de succès pour la chasse à l’orignal. Ç’a été la même chose pour l’ours noir. Et cette chasse est de plus en plus populaire surtout qu’il est possible d’abattre des bêtes de plus de 300 livres », indique le directeur de la réserve faunique Aurélien Launière.

Et le succès de chasse est aussi phénoménal pour la perdrix. « Les gens font habituellement leur quota. Nous sommes l’endroit au Québec où il se chasse le plus de perdrix soit entre 3000 et 5000 par année. »

En 2019-2020, il y a eu 16 461 jours-visites, ce qui fait une moyenne de 45 personnes par jour. Pour 2020-2021, les statistiques ne sont pas compilées, mais avec la pandémie, le nombre devrait être plus élevé.

Signe de l’attrait pour la réserve, les nouveaux chalets au lac Niacabau situés en plein cœur de la forêt au km 164 de la route 167 ont été réservés presque en totalité en 24 heures.

Potentiel de développement

L’investissement de 2,6 M$ représente la première phase d’un plan de développement dont les détails ne sont pas connus pour l’instant. Chose certaine, de l’hébergement sera ajouté et le secteur du lac Ashuapmushuan et du lac Charron pourrait être développé.

Pour le lac Ashuapmushuan, le site est riche en histoire puisque le secteur a été occupé avec la présence d’un poste de traite. Des fouilles archéologiques ont démontré la présence millénaire des autochtones.

« Il y a d’énormes possibilités pour la communauté. Des emplois pourraient s’ajouter encore pour des guides, mais surtout pour faire de l’animation. Nous voulons mettre en place de l’animation pour partager nos connaissances, notre histoire et nos coutumes. »

Pour le président-directeur général de la Sépaq, Jacques Caron, la réserve faunique Ashuapmushuan, qui a été créée en 1946, représente un trésor caché qu’il faut mettre encore davantage en valeur.

« Le potentiel de développement est très important. Surtout qu’avec la pandémie, il a été démontré que les activités de plein air avaient un caractère thérapeutique. C’est d’ailleurs un aspect que l’on souhaite mettre de l’avant à la Sépaq. La Réserve faunique Ashuapmushuan serait un endroit idéal pour le faire. »

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