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Un Robervalois perce dans le monde du jeu vidéo

Louis Potvin
Le 08 février 2019 — Modifié à 13 h 22 min le 08 février 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Un Robervalois est à la tête d’un studio de jeux vidéo indépendant montréalais qui a réussi à percé le marché très fermé de la Chine. Louis-Félix Cauchon rêve un jour de pouvoir transférer son entreprise dans sa ville natale.

«Nous sommes la seule au Québec à avoir réussi à vendre un jeu en Chine. C’est très compliqué, car c’est le ministère de la Culture chinois qui décide quel jeu rentre sur son territoire et les critères sont très stricts», explique le promoteur de 38 ans.

C’est le jeu Mages of Mystralia qui a réussi cet exploit. Présent sur

différentes plateformes de jeu comme la PS4 et la Xbox, le bébé de l’entreprise

Jeux Boréalys est maintenant disponible sur la SwitchMD de Nintendo.

«Nous avons près de 200 000 téléchargements et nous pensons en ajouter

davantage grâce à notre partenariat avec la compagnie Tencent, qui distribue

notre jeu en Chine.»

Le jeu a été traduit en 14 langues et vendu partout dans le monde. De plus,Mages of Mystralia a remporté plusieurs prix prestigieux.

Entrepreneur né

Comme ses parents, Frédérique Lalancette et Louis Cauchon, Louis-Félix a la fibre entrepreneuriale. Après avoir travaillé dans le domaine de la musique, il s’inscrit à l’Université du Québec à Montréal en médias interactifs. Il complète ensuite un diplôme d'études supérieures spécialisées en design de jeux à l’Université de Montréal, où il enseigne d’ailleurs.

Après avoir créé l’entreprise Artifice, Louis-Félix lance Boréalys en 2014.Aujourd’hui, l’entreprise compte 16 employés.

Revenir en région

Louis-Félix Cauchon espère un jour voir s’installer des petites entreprises de jeux vidéo au Lac-Saint-Jean, un peu comme l’a fait Ubisoft à Saguenay.

«C’est quelque chose que je travaille avec Josée Ouellet du collège d’Alma,

de créer un pôle numérique en région. J’aimerais beaucoup déménager mon

entreprise à Roberval, mais ce n’est pas réalisable à court terme. Mais avec

des incitatifs et des infrastructures adéquates, il y a moyen d’attirer des

gens au Lac. Il suffit d’y travailler et aux villes de se montrer attirantes.»

L’entrepreneur rêve de pouvoir travailler dans des bureaux situés sur lebord du lac Saint-Jean, pour ensuite faire du kayak à la fin de la journée.

D’ici ce jour, Jeux Boréalys travaille sur un nouveau jeu dont la date desortie n’est pas encore déterminée.

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