Les états financiers du Village historique de Val-Jalbert pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2022, déposés à la dernière assemblée de la MRC Domaine-du-Roy, démontrent un déficit de 71 796$ alors qu’on enregistrait, en 2021, un surplus de 566 308$.Les états financiers du Village historique de Val-Jalbert pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2022 démontrent un déficit de 71 796$ alors qu’on enregistrait, en 2021, un surplus de 566 308$.
Les revenus (incluant les subventions) pour le dernier exercice se terminant le 31 décembre 2022 ont augmenté de 9.1%, passant de 4,4 M$ à 4,8 M$. Les revenus (incluant les subventions) ont augmenté de 9.1%, passant de 4,4 M$ à 4,8 M$. Par contre, les dépenses d’opérations ont fait un bon de 28% passant de 3,7 M$ à 4,8 M$.
En 2022 le nombre d’entrées enregistrées pour les visites du Village est de 82 000 touristes comparativement à 77 000 l’année précédente. Pour 2022 si on ajoute les entrées au camping et durant la saison hivernale le nombre passe à 140 000 personnes.
Selon le directeur général du Village historique, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de ces résultats.Selon le directeur général du Village historique, Patrick Savard, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de ces résultats.
« En 2021 nous avons opéré avec une diminution des services, entre autres, à l’animation et au restaurant. Notre machine opérationnelle était au ralenti. L’an dernier, la situation est revenue à normale », affirme-t-il.
C’est ce qu’avance le gestionnaire pour expliquer, entre autres, le total des frais directs qui ont passé de 2,8 M$ en 2021 à 3,7 M$ en 2022, soit une augmentation de 32% (900 000$) pour ce poste budgétaire qui inclus les salaires des employés.
Investissements majeurs
Depuis plusieurs années, à Val-Jalbert on était habitué à des surplus importants.
« Ce qui a permis de garnir notre « bas de laine ». Toutefois, on savait que des investissements majeurs pointaient à l’horizon », ajoute le DG.
On dénote en effet, dans les états financiers du Village historique, une augmentation des immobilisations qui ont passé de 4,4 M$ à 5,4 M$, soit 23% de plus qu’en 2021.
« On a investi sur le patrimoine bâti et les minimaisons. Ce qui a fait grimper, par voie de conséquence, le montant imputé aux amortissements qui totalisent, pour 2022, 431 576$ comparativement à 371 336$ en 2021, soit une hausse de 16% à ce chapitre », ajoute le DG.
La sauvegarde du patrimoine des bâtiments n’a pas été en reste.
« En 2022, il a fallu refaire cinq toitures sur le plateau. La facture pour cette opération a coûté près d’un million de dollars. »
« Je ne voudrais surtout pas que la population s’inquiète. On a réinvesti dans « notre » Val-Jalbert et on s’en occupe. La santé financière se porte très bien. Il nous reste à souhaiter que les touristes soient au rendez-vous pour la prochaine saison. »
Pas rentable l’hiver
Le DG ajoute que le programme d’investissements pour les immobilisations va se poursuivre.
« La prochaine étape vise à refaire la fondation de certaines maisons situées sur le plateau. Il faut s’en occuper. C’est le joyau de Val-Jalbert. Nous vivons une période où l’on investit les surplus des dernières années pour continuer à bien se développer. Ça va de soi que ces décisions vont continuer à affecter les états financiers. »
« Sans oublier que la décision d’opérer, depuis trois ans, durant l’hiver n’est pas rentable, du moins pour le moment. On le voit comme un investissement dans l’accessibilité à la population. On ouvre les portes à la communauté. Toutefois, il y a un coût de rattacher à cela », conclut Patrick Savard.