L’organisme du Bassin Versant (OBV) du Lac-Saint-Jean a débarqué le mercredi 9 août à la marina de Saint-Prime pour y effectuer une analyse des plantes qu’on peut voir dans l’eau du lac Saint-Jean à cet endroit. Les analyses ont démontré que la plante envahissante appelée myriophylle à épis n’y poussait pas.
Fort heureusement, les prétentions de la capitaine des quais à la marina de Saint-Prime n’étaient pas fondées. Elle affirmait plus tôt cette année que le myriophylle à épis avait envahi l’an dernier les berges de la marina.
« Nous avons fait le tour de tous les quais de la marina de Saint-Prime pour identifier les plantes qui s’y trouvent et des berges du lac à proximité », explique Blandine Giusti, chargée de projet pour l’OBV.
« Nous n’avons pas observé de myriophylle à épis et la capitaine des quais de la marina nous a dit ne rien avoir remarqué de problématique cette année. S’il s’était vraiment agi du myriophylle à épis l’année dernière, il y a de fortes chances qu’il aurait été à nouveau présent cette année », ajoute-t-elle.
Plante aquatique indigène
Par contre, on y retrouve l’Élodée du Canada, une plante aquatique indigène qui croît naturellement au Québec, mais qui peut avoir un caractère envahissant dans certaines conditions.
« La responsable des quais nous a dit ne pas voir les mêmes plantes que l’année dernière. Il se pourrait que ces deux plantes aient été confondues. Lorsque le myriophylle à épis s’implante, on le revoit l’année suivante. Ça ne peut pas pousser une seule année. »
Région épargnée
Concernant l’Élodée du Canada qui s’y trouve, il n’y a pas de mesure spéciale à prendre.
« On retrouve cette plante indigène un peu partout au Québec. C’est normal de la retrouver dans des plans d’eau. Par contre, on peut adopter des mesures préventives pour la santé d’un lac où on la retrouve en plus grand nombre. Eet lle n’est pas dommageable. »
À Saint-Prime, cette plante ne gêne pas à la tenue d’activités nautiques d’autant plus que cette année, on en voit moins que l’an dernier.
Mentionnons que la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean est épargnée jusqu’à maintenant par le myriophylle à épis. Il n’a pas été répertorié dans aucun plan d’eau de la région.