Si tout va bien, et seulement si tout va bien, la bibliothèque municipale Georges-Henri-Lévesque de Roberval rouvrira ses portes au public en janvier 2025, soit 17 mois après avoir été lourdement endommagée par un incendie criminel.
De plus, on ne connaît pas encore le coût total de la facture puisqu’il reste plusieurs étapes à franchir, dont l’attribution du contrat, pour débuter les travaux majeurs. Même chose quant au montant final qui sera versé par les assureurs puisque les coûts de remise à neuf de la bâtisse ne sont pas connus.
« Ce qui a été fait jusqu’à maintenant a permis de protéger davantage l’enveloppe de la bibliothèque pour qu’elle soit en hivernation et ainsi de ne pas avoir à subir des conséquences négatives supplémentaires », explique le maire Serge Bergeron.
Une partie du toit a été restaurée à certains endroits pour remplacer les poutres de métal tordues par la chaleur du feu.
« Pour respecter les normes actuelles, un mur coupe-feu sera construit entre la bibliothèque et le restaurant Emporte-moi. »
Les élus, lors de la dernière séance du conseil municipal, ont accordé quatre contrats gré à gré, pour faire avancer les travaux de la bibliothèque.
L’un d’eux attribue un mandat de services professionnels d’ingénierie pour surveiller les travaux à venir. Un autre, toujours en ingénierie, pour des plans sur une partie de la structure. Un autre concerne un mandat de services professionnels de design signalétique et d’exposition.
« Nous avons reçu une partie des plans d’aménagement intérieur. La firme d’architecte continue à travailler les plans qu’ils ont débutés. »
Finalement les élus ont attribué un mandat de services professionnels d’architecture du paysage pour l’extérieur de la bibliothèque.
Appel d’offres à venir
« Lorsqu’on aura les résultats de ces contrats, ça va nous permettre d’aller en appel d’offres pour le contrat majeur de reconstruction intérieure et extérieure de la bibliothèque. »
Le conseil municipal espère, s’il n’y a pas de surprises, de rouvrir la bibliothèque en janvier 2025. « C’est ce qu’on souhaite. Toutefois, il faudra s’ajuster aux disponibilités de l’entrepreneur général qui obtiendra le contrat. Souhaitons que l’on puisse accorder la soumission au premier appel d’offres », conclut-il.