Les cinéphiles du Saguenay–Lac-Saint-Jean auront rendez-vous avec la magie du cinéma d’animation du 6 au 9 août 2026, alors que Saint-Félicien accueillera la deuxième édition du festival Anim sur le Lac.
Ayant pour mission de stimuler la relève régionale, d’offrir des espaces de rencontres entre professionnels, amateurs et curieux, ainsi que d’encourager la création de projets innovants, le festival Anim sur le Lac se veut une véritable expérience cinématographique et humaine, pensée avant tout pour la population locale.
« On fait un festival qui s'adresse à la population et qui est accessible avec parfois des œuvres un petit peu plus dans la marge. », explique Boran Richard, cofondateur de l’événement et enseignant en cinéma au Cégep de Saint-Félicien.
Le festival proposera une immersion complète dans le cinéma d’animation grâce à une programmation variée mélangeant projections de courts-métrages, ateliers et conférences. De plus, pour cette deuxième édition, la présentation d’un à quatre longs-métrages offrira aux festivaliers l’occasion de découvrir des œuvres peu accessibles à l’extérieur de Montréal.
Ainsi, en misant à nouveau sur un parcours unique, les organisateurs souhaitent donner la chance aux festivaliers de tout voir en plus d’aller à la rencontre des gens du milieu et des autres visiteurs.
« Je m’attends à avoir encore plus de films, mais on ne veut pas trop multiplier le nombre de projections afin de garder une expérience agréable. », précise le cofondateur.
Un bilan plus que positif pour la première édition
En août 2025, la première édition du festival Anim sur le Lac avait dépassé toutes les attentes.
971 festivaliers, dont près de 40 % étaient venus de l’extérieur du Saguenay–Lac-Saint-Jean, avaient convergé vers Saint-Félicien pour découvrir 53 films issus de 16 pays. À cela s’ajoutait la présence de 35 professionnels du milieu cinématographique, venus de partout au Québec pour participer à l’événement.
« Notre objectif numéro un, c’était d’offrir une très bonne programmation, mais on ne pensait pas réussir à aller chercher autant d’œuvres qui ont marqué le cinéma d’animation à travers la planète en 2025 », confie Boran Richard.
La qualité des films présentés avait surpris autant le public que les professionnels présents. Parmi les coups d’éclat, Playing God, projeté lors du festival, était un mois plus tard en lice pour l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation.
« On avait aussi des films qui étaient au Festival de Cannes et au Festival international du film d'animation d'Annecy, qui est un peu le Cannes du cinéma d’animation. », souligne-t-il.
De plus, la programmation avait suscité l’enthousiasme général du public et de plusieurs professionnels présent sur place.
« Je pense que l’on a vraiment réussi à marquer l’écosystème du festival de cinéma d'animation. », souligne Boran Richard. « On avait une programmation extrêmement variée à la fois dans les types de techniques d'animation que dans les genres ce qui faisait que les visiteurs trouvaient toujours des œuvres qui les rejoignaient. », conclut-il.