Mardi, 10 décembre 2024

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Sans relève

Jean Tremblay
Le 12 juillet 2024 — Modifié à 11 h 34 min le 12 juillet 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

« Depuis 1996, je n’ai pris aucune semaine de vacances » - Yves Gaudreault

Sans relève ni assistant pour sa « run » de lait, Yves Gaudreault n’a pas été en mesure de prendre une seule semaine de vacances, même pas une journée de congé, depuis qu’il a acquis de son frère le commerce en 1996.

« Je touche du bois… je n’ai jamais été malade. Quand on vit de la chaleur intense, je jase moins dans les maisons », raconte en ricanant Yves Gaudreault.

« Ça prend une bonne femme pour l’appuyer », lance avec le sourire aux lèvres sa conjointe Pauline Julien.

En compensation de la lourdeur de l’horaire de travail, il a modifié son parcours. L’augmentation du prix du carburant a également obligé l’entrepreneur à changer ses habitudes de livraison.

« Auparavant, je livrais dans les maisons deux fois par semaine. Après la pandémie, j’ai effectué des changements. Le lundi, je me rends uniquement dans les commerces. Le mercredi et le jeudi, je livre dans les maisons. Quant à la livraison des autres entreprises, elle se fait tous les jours. Toutefois, le vendredi, je me limite chez Métro où je procède également à la mise en place pour le début du week-end. »

Produits diversifiés

Au fil des années, les produits livrés par le laitier se sont diversifiés.

« En plus du lait, j’ai en stock des œufs, du beurre, du fromage, de la crème, jus d’orange, jus en sac et de la crème molle en format de deux litres. L’été, c’est un produit très prisé. »

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