Vendredi, 26 avril 2024

Culture

Temps de lecture : 1 min 33 s

Pascale Wilhelmy se découvre dans l’écriture du roman

Le 16 avril 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 16 avril 2014
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Pascale Wilhelmy vient de se commettre en littérature en publiant récemment un premier roman intitulé Où vont les guêpes quand il fait froid ? Pour la chroniqueuse et animatrice culturelle, l’écriture est devenue une passion.

«Quand j’étais toute petite, j’étais timide et je ne participais pas beaucoup à des jeux avec les jeunes de mon âge. Mais, j’écrivais beaucoup d’histoires dans ma tête. Cela fait maintenant plus d’une année et demie que je me consacre à l’écriture et je me rends compte que j’écris avec facilité et avec beaucoup de bonheur. Je découvre, ce que je ne connaissais pas finalement. C’est comme la grâce de l’inspiration. Tu t’assoies à ta table, ton personnage est là, qui t’habite et c’est finalement lui qui t’amène ailleurs», souligne l’auteure Pascale Wilhelmy.

Cette dernière vient tout juste de compléter un troisième roman. Pascale Wilhelmy se laisse porter par cette nouvelle passion et les résultats des ventes de son premier roman sont tels que l’éditeur a ajouté une réédition de quelque 2 000 volumes.

La femme au cœur de son premier roman n’est pas une reproduction de l’auteure, mais elle s’en approche plus que l’écrivaine l’aurait cru. «Je ne pensais pas révéler tant sur moi dans ce roman, et je me suis laissée prendre au jeu. Pour être capable de décrire toute la peine de mon héroïne et tout ce qu’elle a souffert, c’est comme si j’avais pris tous mes parcours de vie que j’ai mis ensemble pour incarner ça dans son histoire à elle. Malgré tout ce que vit mon héroïne, le tout se terminer avec la lumière. Et c’est ce qui est important pour moi».

L’écriture tardive

Conférencière au vernissage de la quatrième édition de l’Internation’ART, Pascale Wilhelmy a abordé la thématique de l’écriture tardive et le bonheur d’écrire.

«Une chose est certaine, je porte les mots en moi depuis longtemps. Je pense que l’on ne naît pas écrivain, mais dès la petite enfance on a des prédispositions à l’être. Si je suis écrivaine aujourd’hui, c’est à cause de la petite fille timide, qui avait peur d’aller jouer dans la cour. Tout ce que je faisais, c’était de m’inventer des histoires dans ma tête. La jeune fille timide est désormais capable de s’exprimer», de conclure Pascale Wilhelmy.

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