Vendredi, 26 avril 2024

Économie

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La Coopérative de solidarité forestière de la Rivière-aux-Saumons a le vent dans les voiles

Yohann Harvey Simard
Le 14 août 2021 — Modifié à 19 h 07 min le 14 août 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La Doré - Après avoir connu des années difficiles, la Coopérative de solidarité forestière de la Rivière-aux-Saumons de La Doré a retrouvé le chemin de la rentabilité et donne de l’emploi à 33 personnes.

« En 2014, nous étions en faillite technique, nous avons revu notre mode de fonctionnement et restructuré nos activités en nous concentrant sur les travaux sylvicoles. Depuis quatre ans, nous générons des profits et avons pu rembourser les parts sociales et même accorder des bonus aux membres actifs», mentionne le directeur général, Yves Larouche.

D’ailleurs l’an dernier, la coopérative a dégagé un surplus de 500 000$ sur un chiffre d’affaires de 3M$. Ce qui s’est soldé par une ristourne de 7% du salaire accumulé aux 33 membres/travailleurs.

Yves Larouche croit être en mesure de conserver cette bonne santé financière puisque la coopérative est sur une bonne lancée et détient une renommée enviable.

Le cœur des activités de la coopérative se trouve du côté du reboisement et du débroussaillage. Elle compte sur une équipe d’une vingtaine de reboiseurs et d’une dizaine de débroussailleurs.

Elle obtient également des contrats de récolte forestière qu’elle octroie à des entreprises qui sont membres de soutien de la coopérative.

« Nous employons des entreprises locales et tous nos employés membres sont de la MRC du Domaine-du-Roy. »

De plus, elle est actionnaire dans l’entreprise de Mashteuiatsh Massinak et Aménagement Cyprès de Chibougamau.

Encore plus de contrats

La Coopérative de solidarité forestière de la Rivière-aux-Saumons va tellement bien qu’elle pourrait réaliser davantage de travaux sylvicoles. Par contre, la manière dont les contrats sont attribués ne permet pas pour l’instant d’en obtenir plus, à moins d’aller sur le marché des appels d’offres.

« C’est Rexfoêt qui répartit les contrats à travers les entreprises sur le territoire selon certaines modalités. On a le droit à un certain nombre d’hectares ou d’arbres à planter. Pour ce qui est des appels d’offres, comme nous sommes un petit joueur, il est difficile de rivaliser avec les gros qui peuvent soumissionner plus bas. »

De plus, la coopérative doit refuser des employés qui veulent venir travailler pour elle.  « Nous avons une très bonne réputation. Et nous avons des reboiseurs qui terminent des contrats dans l’Ouest qui nous appellent pour avoir du travail, mais on ne peut pas les prendre, car on n’a pas assez de travail. »

La coopérative plante 2,5 millions d’arbres par année et fait du débroussaillage sur environ 400 hectares.

La réouverture de panneaux Chambord pourrait se traduire par des travaux supplémentaires dans le futur.

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