Vendredi, 26 avril 2024

Économie

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Rénomax fermera le dimanche à partir du 20 décembre

Serge Tremblay
Le 02 décembre 2020 — Modifié à 14 h 36 min le 02 décembre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le Groupe Rénomax Home Hardware de la famille Rousseau a décidé de ne plus ouvrir ses quincailleries le dimanche à compter du 20 décembre, et ce, jusqu’à Pâques.

Les succursales du secteur de Dolbeau et de Saint-Félicien sont déjà fermées le dimanche, depuis le confinement de la première vague de la pandémie.  À l’exception du Rénomax de Dolbeau qui a rouvert pour une courte période l’été passé.

« On étend cette fermeture le dimanche à nos magasins de Roberval et de Mistassini. On le fait vraiment pour nos employés, pour leur offrir un peu de répit, une meilleure qualité de vie. On fait une période d’essai et à l’approche de Pâques, on va évaluer tout ça », explique Anick Rousseau, directrice générale du Groupe Rénomax.

Dès le mois d’avril dernier, au cœur du confinement décrété par la santé publique, Anick Rousseau avait clairement exprimé sa position, souhaitant que les commerces ferment dimanche et de façon définitive au Québec.

« On fait partie des services essentiels et c’est correct d’être ouvert six jours par semaine, mais ce n’est pas absolument nécessaire le dimanche. Personnellement, je pense que certains types de commerces, eux, n’ont d’autre choix que de rester ouverts sept jours sur sept, comme les stations d’essence, par exemple. »

Ferlac ouvert le dimanche

Chez Ferlac Rona avec ses magasins au Lac-Saint-Jean, à Saint-Félicien, Roberval et Dolbeau-Mistassini, pas question de fermer le dimanche. Caroline Fradet est la PDG et pour elle, il en sera ainsi tant et aussi longtemps qu’il restera un concurrent ouvert le dimanche.

« Il faudrait que le gouvernement légifère pour une fermeture de tous les commerces le dimanche, ça règlerait la question. En attendant, ce serait injuste de fermer nos magasins si des concurrents restent ouverts ». Elle refuse de délaisser sa clientèle, si elle fermait le dimanche, au profit de la concurrence.

Annick Rousseau fait une autre lecture. « Il suffit qu’un commerce décide de fermer le dimanche pour que d’autres par la suite emboitent le pas. C’est ce qui est arrivé quand nous avons décidé de fermer à 20h le jeudi et le vendredi. C’est maintenant une pratique généralisée. »

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