La présidente du conseil d’administration de la Traversée Internationale du Lac St-Jean, Jessica Tremblay, dresse un bilan positif de la 69e édition même si Dame Nature n’a pas toujours collaboré pour la tenue des activités, dont certaines ont dû être annulées.
Par chance, l’une des activités phares de la Traversée, le traditionnel souper dans les rues, s’est tenu sous une température clémente.
« Les gens étaient au rendez-vous. Ce fut un succès grâce également à la météo qui a permis de tenir l’événement sans problème », explique la présidente.
« La qualité des spectacles présentés à cette 69e édition ainsi que l’accueil légendaire des nageurs avec des gradins remplis figurent parmi les bons coups de la Traversée. Ça démontre que les gens désirent plus que jamais bien accueillir ces athlètes. »
Par contre, l’organisation a dû composer avec plusieurs défis causés par la mauvaise météo.
« Plusieurs cellules orageuses se sont abattues dans le secteur. Malheureusement, plusieurs événements ont dû être déplacés ou annulés. Tout a commencé avec le cocktail-bénéfice qu’on voulait tenir au bord de l’eau. On a dû entrer à l’intérieur. Le lendemain, certaines activités de la Journée familiale ont été déplacées à l’aréna. »
Jessica Tremblay, qui travaille à la programmation depuis plusieurs années, n’avait jamais vu un spectacle annulé.
« Habituellement les spectacles ont lieu même s’il y a de la pluie. Mais celui du lundi 24 juillet a dû être annulé parce qu’il y avait des orages violents. Le mardi, lors de la Journée jeunesse IGActive, on a dû, après deux heures d’activités, retourner les jeunes des camps de jour à la maison. Il a tellement tombé de pluie qu’on n’a pu remettre en fonction les jeux gonflables. Nous avons passé une semaine à la merci de la météo », ajoute-t-elle.
Une froide Traversée
Elle trouve malheureux également que plusieurs nageurs aient dû abandonner l’épreuve du 32 kilomètres. La température qui s’est refroidie durant la journée de la Traversée a rendu l’épreuve plus difficile que prévu, pour tous les nageurs.
« Nous, comme organisation, ça nous ébranle de les voir arriver dans de telles conditions. Nous n’étions même pas capables de prendre des photos à leur arrivée. Ils étaient tellement dans un piteux état qu’il fallait les reconduire à l’infirmerie », mentionne la présidente.
« Par contre, il faut se rappeler que la Traversée Internationale du Lac St-Jean est le marathon le plus difficile au monde. Le lac Saint-Jean est parfois intraitable », conclut-elle.
Podium chez les hommes
Avec un temps de 6h47m16s, l’Italien Francesco Ghettini a remporté la 69e Traversée Internationale du Lac St-Jean. Deux autres compatriotes du vainqueur ont grimpé sur les deux autres marches du podium.
Un triplé italien marqué par une traversée qui fut difficile pour tous. Lorsque Francesco Ghettini a tapé sur la plaque du fil d’arrivée, sept nageurs avaient déjà été retirés des eaux.
« Ce fut très difficile, très dur… mais également incroyable », a-t-il dit tout de go lorsque l’animateur maison lui a posé une première question pour connaître son état de santé à la sortie des eaux du lac Saint-Jean.
Les Italiens Alessio Occhipinti et Matteo Furlan ont remporté, respectivement la deuxième et troisième position avec un chrono de 6h57m16s et 7h8m57s.
Podium chez les femmes
En terminant cinquième parmi les athlètes qui ont réussi à nager les 32 km, la Française Inès Delacroix fut la première femme à rallier les deux berges avec un temps de 7h30m52s.
L’Australienne Madisyn Armstrong avec un chrono de 7h33m20s a grimpé sur la 2e marche du podium tandis que l’Argentine Erika Yenssen, avec un temps de 7h36m19s, a terminé troisième.