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Émilia Morin remporte l’or en patinage artistique

Le 22 mars 2019 — Modifié à 13 h 49 min le 22 mars 2019
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Émilia Morin a de quoi être fière. Elle revient avec une médaille au cou à la suite d’une performance hors pair en patinage artistique lors de sa participation à la Finale des Jeux d’hiver d’olympiques spéciaux Québec (OSQ), qui se tenait à Valleyfield.

La Robervaloise âgée de 19 ans, atteinte de trisomie, a pris part à deux compétitions : en danse niveau 1 et en solo niveau 2. Lorsqu’Émilia a appris qu’elle terminait en quatrième place, à un cheveu du podium, en danse, la déception se lisait sur son visage. Et puis sa joie a éclaté lorsqu’elle a remporté l’or en solo.

Sa mère, Véronique, raconte l’émotion vécue par sa fille et par elle à ces jeux.

« J’ai vu Émilia verser d’abord des larmes de déception à la première épreuve et puis des larmes de joie à la deuxième épreuve. Elle est très fière de ce qu’elle a accompli. Elle visait vraiment une médaille à ses premiers olympiques spéciaux et elle est allée chercher la plus haute marche du podium. Moi aussi j’ai eu les yeux pleins d’eau en la voyant remporter l’or ».

Émilia s’entraîne au patin depuis une quinzaine d’années. Elle fait partie du club des Lames agiles. Elle pratique aussi la natation avec le club Gami de Roberval.

« Émilia a offert à ces Jeux sa meilleure performance solo. Sa prestation était magnifique, ce qu’a confirmé le jury par ses notes. »

Olympiques spéciaux Canada 2020

Avec cette performance à Valleyfield qui regroupait près de 500 athlètes vivant avec une déficience intellectuelle, la Robervaloise devient éligible pour une invitation aux prochains Jeux d’hiver d’olympiques spéciaux Canada qui auront lieu l’an prochain à Thunder Bay, en Ontario.

« On devrait être fixé en avril si elle est sélectionnée pour le camp et si c’est le cas, il faudra tout de même attendre vers l’automne pour savoir si elle se qualifie pour ces Jeux nationaux », explique Véronique Morin, qui est aussi entraîneure.

Par ailleurs, Mme Morin rappelle aux parents qui ont un enfant handicapé qui font du sport qu’ils peuvent s’adresser à leur municipalité pour obtenir du soutien financier par le biais de programmes de subventions gouvernementales.

« Ça aide à défrayer les coûts pour embaucher un accompagnateur pour l’enfant et les municipalités sont en mesure de faire les demandes auprès des gouvernements ».

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