Le Saguenay-Lac-Saint-Jean sera représenté lors du Festival western de St-Tite. Bruno-Pier Doré, qui est le président du Festival du Cowboy de Chambord, sera le seul de la région à participer à la discipline de la monte de taureaux sauvages lors de la deuxième fin de semaine du mythique festival.  

Pour avoir la chance de participer au rodéo à St-Tite, les « bullriders », comme ils s’appellent, doivent faire leur preuve au pointage de l’International Pro Rodeo Association (IPRA). Bruno-Pier Doré a réussi à se qualifier grâce à sa performance lors de son propre festival cet été.

« De la façon que ça fonctionne, pour faire le pointage lors d’un rodéo, il faut tenir 8 secondes sur le taureau, ce que j’ai réussi à faire à Chambord cet été, explique-t-il. C’est spécial d’avoir réalisé ça devant mon monde, à Chambord. Je tenais vraiment à faire une grosse performance et j’ai réussi. Voilà que je m’en vais à St-Tite ! »

Il participera ainsi au rodéo lors de la deuxième fin de semaine du festival, qui aura lieu le 15 et le 16 septembre. S’il performe bien, il pourrait se tailler une place dans la grande finale du dimanche 18 septembre.

Réaliser un rêve 

Bruno-Pier Doré réalisera un rêve en participant à un rodéo du Festival western de St-Tite.

« C’est le rêve de pas mal tous les cowboys, et c’est mon rêve aussi. Depuis que j’ai 9 ans que je fais partie de l’équipe de bénévoles du Festival du cowboy à Chambord, donc j’ai grandi dans ce milieu-là. C’est fou de me dire que j’ai réussi à me qualifier enfin pour y participer ! En plus, je serai le seul de la région, c’est vraiment spécial. »

Il anticipe cette expérience avec beaucoup d’excitation, mais aussi un brin de nervosité.

« Je ne mentirai pas, je suis fébrile à l’approche de cet évènement. Ça va être une expérience incroyable ! Juste d’être dans la grande arène, le feeling va être incroyable. »

Préparation 

Le cowboy jeannois s’est préparé tout l’été pour réussir à se qualifier pour cet évènement d’envergure.

Après deux ans d’absence de compétitions en raison de la pandémie, il s’est rendu au printemps à Saint-Tite pour y suivre une clinique de perfectionnement.

« J’ai décollé mon année de rodéo avec une formation là-bas, qui s’est super bien passée. Et comme ça ne fait pas des lunes que je fais du rodéo, tout mon été a été rempli d’apprentissage. J’ai participé à environ sept rodéos durant l’été, et à chacun d’eux, j’améliorais des petits trucs. Rendu à Chambord, j’avais le bagage nécessaire pour sortir une grosse performance et je l’ai réussi. Je suis très fier de ce que j’ai accompli. »