Victor Verreault poursuit sa route sur les différents sites de compétition de vélo de montagne en y laissant chaque fois sa signature. Encore récemment, à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, le Félicinois est monté sur le podium lors de la troisième étape de la Coupe Canada.

Après avoir terminé en quatrième place lors de la première épreuve sur un court parcours avec un chrono de 20 minutes, Victor Verreault a décroché une médaille de bronze lors de l’épreuve principale de ce programme double. Il a réalisé un temps de 1h37m en effectuant les sept tours d’une boucle de 4,8 km, totalisant 35 kilomètres.

« Lors des quatre premiers tours, j’étais avec les deux meneurs avant qu’ils ne prennent une avance. Je n’ai pas lâché pour autant et j’ai obtenu une place sur le podium. Avant la course, je visais comme objectif de terminer dans le top 5. C’est plus que j’en espérais et je suis très content de ma course », raconte celui qui représente les couleurs du club Vélo2Max.

L’entraînement a été plus difficile en raison de la pandémie, surtout l’hiver dernier. Victor Verreault ne pouvait s’entraîner qu’au Canada. Habituellement, il participe aussi à des camps d’entraînement aux États-Unis et en Europe. L’été, c’est tel que tel alors qu’il s’entraîne généralement à Saint-Félicien et parfois avec le club Cyclone d’Alma.

Coupe du monde

« Jusqu’à présent, je suis très satisfait de ma saison. Il me reste encore quelques compétitions d’ici à la fin de la saison ».

En effet, Victor Verreault sera en fin de semaine (4-5 septembre) au Mont-Sainte-Anne pour une Coupe Québec.

Le rendez-vous le plus important aura lieu du 11 au 14 septembre lors de la présentation de la Coupe du monde Snowshoe, en Virginie. Le Félicinois a été invité par l’équipe du Québec.

Il sera aussi au championnat canadien, l’une des plus grosses compétitions de l’année au pays et qui se tiendra à Baie-Saint-Paul les 25 et 26 septembre.

Il s’agit pour le représentant de Vélo2Max de ses derniers coups de pédales en U-23. Il franchira l’étape ultime dès l’an prochain en rejoignant la classe élite.

« Là, on est dans la cour des grands. C’est une autre étape, beaucoup plus difficile. On y est jusqu’à sa retraite du vélo de montagne. On y côtoie les meilleurs et on veut toujours progresser ».