Vendredi, 26 avril 2024

Sports

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Pas facile de traverser le Lac à la course à pied

Le 08 mars 2019 — Modifié à 14 h 22 min le 08 mars 2019
Par Denis Hudon

Gino Gravel a terminé la toute première édition de la Course CRYO, au profit de la Fondation Sur la pointe des pieds, en deuxième place. Cette traversée sur les eaux glacées du lac Saint-Jean de 32 kilomètres est une expérience que le Robervalois n’est pas près d’oublier.

« Même si j’étais l’an dernier du groupe de douze coureurs pour une course de 42 km comme expérience pilote, j’ai adoré cette première course officielle. On part de Péribonka à la lumière du jour, puis au fil des kilomètres on assiste au coucher du soleil. On allume notre lampe frontale jusqu’à notre arrivée à Roberval ».

Gino Gravel explique que les conditions climatiques pour une telle épreuve étaient idéales, mais en théorie seulement.

Au départ à 16 h, il faisait très beau, même un peu chaud. Ce qui fait que la surface enneigée du lac est devenue molle très rapidement.

« C’est là que les difficultés ont commencé. L’accumulation de neige fait que c’est beaucoup plus difficile de marcher. Ça exige beaucoup d’énergie », raconte l’homme autrefois de Dolbeau-Mistassini.

Le mur à quelques kilomètres de l’arrivée

Gino Gravel s’entraîne depuis novembre sur les pistes à Val-Jalbert et connaît bien le lac Saint-Jean. Malgré tout ce bagage d’expérience, pour lui, la traversée du lac à la course en espadrille ou en raquettes demeure un défi de taille.

«À partir du 27e ou 28e kilomètre, j’ai frappé comme un mur. Ça devenait de plus en plus difficile. Jusqu’au km 30, j’étais en tête, puis j’ai été dépassé par celui qui était loin derrière à un certain moment. J’aurais dû ralentir un peu mon rythme à mi-chemin du parcours pour conserver mes énergies pour le dernier sprint. J’ai mal géré ma course », admet rétrospectivement Gino Gravel.

Pour lui, les cinq derniers kilomètres ont été ardus. « C’était difficile physiquement et mentalement. Mais la cause pour le cancer m’a grandement motivé et m’a permis de me rendre jusqu’au fil d’arrivée », dit celui dont une tante est décédée du cancer.

Gino Gravel est super fier de sa deuxième place, bien que son objectif était avant tout de soutenir la Fondation Sur la pointe des pieds. La course a permis d’amasser 146 000 $.

Notons que Martin Simard de Roberval, Patrice Bouchard, Guillaume Roy, Daniel Déraps et Dominique Tremblay de Saint-Félicien ont complété le défi.

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