Vendredi, 26 avril 2024

Sports

Temps de lecture : 1 min 54 s

Sophie Hudon, toujours plus haut, toujours plus forte!

Le 30 septembre 2018 — Modifié à 10 h 34 min le 30 septembre 2018
Par Guillaume Pétrin

À l’image même du sport qu’elle pratique, Sophie Hudon repousse ses limites afin de se retrouver sur la plus haute marche du podium. Prochain objectif: Wodapalooza, une compétition mondiale de fitness qui se tiendra à Miami en janvier 2019.

La femme de 35 ans met tous ses efforts ces jours-ci pour réussir à se qualifier pour cette compétition d’envergure, dans la catégorie Master 35-39.

Signe que le sport se développe, l’an passé, pour sa 7e édition, le Wodapalooza a réuni 1 590 athlètes et plus de 30 000 spectateurs.

Son prochain objectif est d’obtenir son laissez-passer pour Wodapalooza, une compétition mondiale de fitness qui se tiendra à Miami en janvier 2019. (Photo courtoisie-Pixel Sports)

Potentiel

Celle qui pratique le CrossFit depuis six ans croit en ses chances de réussite. Il s’en est fallu de peu pour qu’elle s’y rende en 2018.

«L’an passé, j’étais à sept positions de me classer. Cependant, j’ai dû arrêter de travailler et réduire mon entrainement, car ma mère avait le cancer. Elle est décédée durant le même moment que les qualifications.»

Depuis, elle s’est entourée d’une entraîneuse spécialisée de Montréal, qui l’encadre à distance et qui croit en elle et à son potentiel. Dans son cas, en y mettant les efforts, cela pourrait la mener loin, très loin.

«Ma coach pense que si je m’entraîne fort jusqu’à 39 ans, je pourrais aller au CrossFit Games dans ma catégorie. Ce n’est pas mon objectif à moi, car ça serait un quatre ans assez intense. Moi, c’est vraiment au Wodapalooza que je veux aller.»

Malgré tout, elle s’entraîne sans relâche cinq à six fois par semaine, pour un total d’une quinzaine d’heures, s’allouant seulement deux journées de congé discontinues.

Des sacrifices

Pourquoi a-t-elle commencé à pratiquer cette discipline?

«J’ai commencé après la naissance de mon deuxième enfant. Simplement pour faire une activité, c’était plus social et aussi pour sortir de la maison. C’était mon petit moment à moi.»

En plus de travailler au Gymnase Actiforme P3M, Sophie Hudon s’y entraîne cinq à six fois par semaine. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

De son propre aveu, elle se considère comme une personne assez compétitive et perfectionniste, voire même excessive.

Rapidement, elle s’est démarquée en compétition. Présentement, au niveau mondial, elle est classée au 188e rang parmi 32 000 femmes!

«Ma première compétition amateure, je l’ai gagnée. Depuis deux ans, mon niveau a augmenté. Quand on tombe dans un autre niveau, on a pas le choix, on adapte notre entrainement, notre sommeil, notre nutrition, les sorties, etc.»

D’ici la sélection officielle, Sophie continuera de s’entraîner une quinzaine d’heures par semaine, elle qui n’a pas arrêté depuis le 8 janvier dernier!

 

 

Pour l’athlète, la pratique du CrossFit lui permet de faire le vide et de dépenser une bonne dose d’énergie. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

 

[caption id="attachment_42634" align="aligncenter" width="521"] (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)[/caption]

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