Sports

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Tir à l'arc : un sport qui affûte la concentration

Le 07 mai 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 07 mai 2015
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Dans le cadre du 150e de la ville de Saint-Félicien, le Club des Archers de Saint-Félicien, qui compte une vingtaine de membres, a mis fin à une autre saison d’activités en présentant une compétition régionale. La direction était très fière de la participation des archers provenant de partout en région.

C’est Gilles St-Gelais qui assume la présidence du club. La plupart des membres utilisent un arc à poulies, contrairement à un arc conventionnel. C’est un choix personnel, la technique étant différente. La flèche voyageant entre 300 et 350 pieds/seconde est propulsée par un déclencheur chez les utilisateurs d’arc à poulies et par le doigt dans l’arc conventionnel.

« Chaque archer se bat contre lui-même, tentant d’augmenter ses pointages et ses performances à chacune des fita (30 flèches) en compétition ou tir de trois flèches (nombre maximum dans le carquois) lors des pratiques. C’est un sport individuel qui demande avant tout un haut degré de concentration, » de nous mentionner le président.

Mathis Dufour, 12 ans, une jeune junior en est à sa toute première année comme membre du club. « Pour moi, c’est une détente, un moyen de me concentrer davantage, » nous a-t-il dit. Il sera présent aux prochains Jeux du Québec et il vient de remporter une compétition régionale sur cible animalière à Alma.

Sabrina Grondin, 18 ans, pratique le tir à l’arc depuis deux ans. Régionalement, elle ne cesse d’accrocher les médailles d’or à son cou. Elle a réussi une seconde place au niveau provincial lors de sa dernière compétition. « Lors du gala, j’ai battu mes records et ceux du club. C’est une activité relaxante qui me change les idées et me permet d’échanger avec les autres archers, » a-t-elle mentionné.

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