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De gros dossiers réglés sous le règne de Bertrand Côté

Jean Tremblay
Le 19 février 2022 — Modifié à 11 h 24 min le 19 février 2022
Par Jean Tremblay - Journaliste

Le règne de l’ex-maire a été marqué par des réalisations majeures qui ont marqué l’histoire de Saint-Félicien, dont celui de la fusion avec Saint-Méthode.

L’année 1996 fut donc marquante pour Bertrand Côté. Il se rappelle que l’élément déclencheur pour régler ce dossier qui perdurait depuis des décennies fut l’eau potable.

« Bernard Vaillancourt, le maire de Saint-Méthode, m’avait interpellé pour qu’on règle une fois pour toutes ce problème. Il m’avait informé que ça faisait une quinzaine de protocoles qui avaient été signés pour que les citoyens obtiennent l’eau de leur voisin », se remémore-t-il.

Bertrand Côté explique avoir saisi la balle au bond en plaçant la politique de côté. Il a choisi de traiter ce dossier comme une transaction d’affaires.

« À cette période, il y avait des guerres de clocher qui empêchaient de réaliser ce projet d’eau potable. Je lui ai expliqué que politiquement ça ne passait pas auprès du conseil en place, mais que la fusion des deux municipalités permettrait de solutionner cette demande », affirme-t-il.

Une transaction d’affaires

L’homme d’affaires, devenu par la force des choses un politicien aguerri, voyait dans cette opération une occasion en or de bonifier la valeur foncière de Saint-Félicien.

« À Saint-Méthode, plus de 500 propriétaires de chalets payaient des taxes à leur municipalité. Le protocole de fusion prévoyait une majoration du taux de taxes qui se situait à 1 $ pour chaque 100 $ d’évaluation. La majoration prévue fut de 0,15 $ par année, pendant cinq, pour atteindre 1,75 $. »

Autres dossiers

Par ailleurs, un des premiers défis d’importance à laquelle s’est penché Bertrand Côté fut l’achat par la Ville du Complexe du Parc, propriété de la famille Morisette. Cet imposant édifice de six étages qui comprenait des commerces, une salle de quilles et des locaux a été par la suite transformé en l’hôtel de ville.

La construction de la caserne des pompiers qui abrite également un poste de la Sureté du Québec (SQ) s’ajoute à cette liste.

« J’ai également inauguré la voie de contournement qui a été construite en 2004 et 2005. Un projet qui fut l’aboutissement d’une longue réflexion de la commission des transports que j’avais créée. Les travaux ont coûté 3,5 M$. »

L’usine de cogénération construite sous son règne fait également partie des réalisations dont il est fier. Il avoue avoir été impliqué dans sa réalisation.

« Je me suis rendu deux fois au bureau de Marc-André Bédard pour attacher le financement de l’usine. Ce qui a permis d’aller de l’avant avec ce projet. »

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