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Délivrée, Gabrielle Lavallée porte son message d'espoir

Le 31 janvier 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 31 janvier 2012
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« Je ne suis plus cette femme qui ne s'aimait pas et qui ne se faisait pas confiance. Ça m'a coûté un bras, mais aujourd'hui, je connais ma valeur. Je suis une femme de fer », mentionne avec humour Gabrielle Lavallée, qui a été pendant 12 ans sous l'emprise de Rock Thériault. Près d'un an après la mort de ce gourou, Mme Lavallée a décidé de briser le silence. Elle a offert un témoignage poignant, avec un brin d'humour, aux étudiants de la Cité étudiante de Roberval.

« Après la mort de Roch Thériault, je ne voulais pas rencontrer les journalistes. Il faut comprendre que j'avais un deuil à vivre. Il est impossible pour tout être humain de tirer un trait sur une partie de sa vie en quelques secondes. J'ai habité pendant 12 ans avec Roch Thériault et j'ai eu deux enfants. Je devais prendre un temps d'arrêt », mentionne Gabrielle Lavallée.

« Je suis délivrée. Je sais qu'il ne pourra plus faire de mal à personne. Pas à mon mari, ni à ses enfants. J'avais pardonné à Rock Thériault. Pardonner ne veut pas dire tout effacer, tout oublier. Pour moi, le pardon était le seul moyen de me sentir libre », insiste Mme Lavallée.

Lors de la conférence, Gabrielle Lavallée a tenu à rappeler aux jeunes qu'ils ont tous les capacités de vaincre les manipulateurs : « Nous avons tous une force intérieure. Il y avait quelque chose en moi, qu'il n'était pas capable de détruire. Il faut apprendre à se connaître. Ainsi, vous serez prêts à rebondir devant les épreuves que la vie vous apportera. C'est à travers ces épreuves que nous devenons forts et que nous pouvons aller plus loin », ajoute-t-elle.

Plus de détails dans l'édition de L'Étoile du Lac du 1er février.

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