Vendredi, 26 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 29 s

Des problématiques avec la PCU anticipées

Yohann Harvey Simard
Le 15 février 2021 — Modifié à 19 h 16 min le 15 février 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le service budgétaire de Saint-Félicien ne s’attend pas à enregistrer une augmentation des demandes pour de l’aide à la réalisation du rapport d’impôt. Par contre, de nombreuses problématiques liées à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) sont redoutées.

« On le sait déjà, certaines personnes n’ont pas été en mesure d’épargner pour payer l’impôt sur la prestation ou bien ils ont obtenu la PCU sans y avoir droit. Nous sommes en mesure de leur offrir de l’aide pour obtenir des arrangements pour le recouvrement », explique la directrice du Centre d’action bénévole Domaine-du-Roy, Josée Lemay.

À compter du 15 février, les gens peuvent s’inscrire pour obtenir le service. Évidemment, ces personnes doivent avoir de faibles revenus. Un système de remise des documents est organisé dans le hall de l’hôtel de ville de Saint-Félicien pour éviter les contacts.

Le service d’impôt dispose de 15 bénévoles qui remplissent la déclaration pour les personnes. C’est en moyenne 600 personnes qui utilisent le service au coût de 10 $.

Bénévoles

Les bénévoles ont aussi été formés afin de pouvoir bien compléter le rapport d’impôt des personnes qui se sont retrouvées en télétravail. Selon le cas, certains frais liés au bureau à la maison peuvent être déduits dans le rapport d’impôt.

« Nos bénévoles suivent des formations d’appoint sur les nouvelles règles et peuvent rejoindre facilement une personne du centre fiscale de Jonquière pour obtenir des éclaircissements. »

Préjugés

Josée Lemay tient à faire tomber certains préjugés. Elle mentionne que plusieurs personnes qui se retrouvent sur l’aide sociale font des efforts pour trouver de l’emploi.

« Nous avons eu des personnes qui ont suivi le cours de préposés aux bénéficiaires et qui travaillent maintenait. On peut dire qu’au moins la COVID a eu de quoi de bon pour eux. Il n’y a pas juste du négatif.  Aussi, il y en a qui ont été en mesure de faire des épargnes afin de pouvoir rembourser. »

Elle souligne également que plusieurs personnes ignoraient qu’ils n’étaient pas admissibles à la PCU.

« Ils ont encaissé l’argent et l’ont utilisé de bonne foi. On est loin des histoires de fraudes qui sont véhiculées. Il y a eu un manque de clarté sur qui y avait droit ou pas. »

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES