La soirée d’information publique qui s’est tenue mardi de la semaine dernière au Centre Marc Garneau sur le futur développement récréotouristique de l’Écoparc de la rivière à l’Ours, à Saint-Prime, a attiré une centaine de personnes.

La municipalité avait invité les promoteurs, Les Aménagements de la rivière, à présenter leur projet.

« Nous sommes très satisfaits d’avoir eu autant de personnes. Sylvain Boucher, le porte-parole du groupe, a répondu aux questions des gens », explique la mairesse, Marie-Noëlle Bhérer.

L’Écoparc de la rivière à l’Ours prévoit deux phases de développements limitrophes, dans le secteur du quartier de la Rivière à la sortie nord de Saint-Prime.

La phase 1 permettrait d’offrir une vingtaine de terrains domiciliaires le long de la rivière à l’Ours jusqu’à la rivière Ashuapmushuan. Quant à la phase 2, de nature récréotouristique, elle vise à proposer aux touristes une offre d’hébergement unique dans la région.

« Sur l’autre versant, situé en face de l’île Michel-Ange, que l’on surnomme l’île des scouts, les promoteurs construiraient de petits chalets sur pilotis pouvant accueillir quatre personnes. Une autre partie de cette phase comprendrait des microchalets sur pilotis pour deux personnes accessibles uniquement à vélo. »

Positionnement du conseil

Pour la suite des choses, le conseil devra se positionner sur ce projet de développement résidentiel et récréotouristique.

« Si la municipalité accorde son appui, une demande sera déposée à la MRC pour certaines modifications du schéma d'aménagement, entre autres pour la prolongation du réseau d'aqueduc et pour autoriser les habitations résidentielles sur terrain en copropriété », ajoute la mairesse.

Dans la section résidentielle, le long de la rivière à l’Ours, il y aura un seul accès à la rivière pour tous les propriétaires. C’est la nouvelle tendance du schéma d’aménagement de la MRC où l’on va, dans l’avenir, limiter le nombre d’accès aux cours d’eau dans le but de protéger davantage les berges.

« Il faut également tenir en compte le nouveau Plan régional des milieux humides et hydriques. »

La Municipalité devra également décider si elle souhaite s'investir dans le volet de conservation qui pourrait comprendre des sentiers, une piste cyclable et une mise en valeur des milieux humides et hydriques.

« C'est un secteur, bien que privé, qui est utilisé tout au long de l'année par les résidents du quartier de la Rivière. Le promoteur souhaite que ses voisins continuent d'y circuler », conclut la mairesse.