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Greenleaf Power acquiert l’usine de cogénération de Saint-Félicien

Le 15 octobre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 15 octobre 2013
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Après que plusieurs informations contradictoires aient circulé au cours de la semaine dernière, le sort de l’usine d’O&M Cogénération de Saint-Félicien est maintenant connu. Le groupe américain Greenleaf Power, basé à Sacramento en Californie, a complété l’acquisition des installations en début de semaine.

L’usine de cogénération de Saint-Félicien, qui était la propriété d’Enel Green Power via sa filiale O&M Cogénération, avait régulièrement été entourée de rumeurs de vente au cours de la dernière année. Pour Greenleaf Power, il s’agit d’une première acquisition à l’extérieur des États-Unis, où elle opère déjà plusieurs centrales à la biomasse.

Les conditions financières entourant la transaction n’ont pas été divulguées, mais les bruits qui courent dans le milieu laissent entendre que le prix d’achat serait avantageux pour Greenleaf Power. Le nouvel acquéreur se serait par ailleurs fait rassurant auprès des travailleurs, les rumeurs de démantèlement des installations ayant été écartées.

Les 30 employés n’ont pas à avoir peur pour leur emploi. « La structure présente ici n’est pas différente de celle qui est en place dans les autres usines de Greenleaf. C’est ce qui a été expliqué aux travailleurs. Leurs emplois ne sont pas en danger », a précisé le directeur de l’usine de cogénération, Pascal Turcotte.

Rejoint par L’Étoile du Lac, le maire de Saint-Félicien, Gilles Potvin, s’est néanmoins dit inquiet quant à l’avenir de l’usine. Le contrat de vente d’électricité avec Hydro-Québec, qui ne peut être rouvert, et le prix de l’écorce demeurent des éléments d’incertitude quant à la pérennité des installations selon Gilles Potvin.

« La transaction telle que proposée n’a pas d’élément nouveau qui modifie la situation de précarité de l’usine. La vente, sans les conditions que j’avais proposées pour intégrer le projet d’éco-parc, ne peut pas améliorer les conditions de l’usine. Je demeure très inquiet et mon grand défi au cours des prochains mois sera d’essayer de sauver le projet d’éco-parc », a-t-il commenté.

Bien qu’aucune assurance n’ait été donnée, la direction de Greenleaf Power serait ouverte à envisager le projet d’éco-parc. « C’est certain que l’entreprise n’a pas signé de chèque en blanc. Greenleaf a été mis au parfum et il faut savoir que l’entreprise participe à des projets communautaires dans ses autres usines. Le projet de Saint-Félicien les intéresse et ils veulent travailler avec la ville si c’est une situation gagnant-gagnant », a pour sa part indiqué Pascal Turcotte.

—S.T.

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