Ça semble la fin pour la Chambre de commerce et d’industrie de Roberval (CCI). Le dernier président, Olivier Leroux, affirme qu’à moins d’un miracle, l’organisme, en mode pause depuis près de deux ans, ne survivra pas à la pandémie.
Olivier Leroux tient les livres de la CCI malgré le fait qu’il n’y a plus de conseil d’administration ni de membres en règle. Il affirme n’avoir reçu aucune offre pour la relancer. Le téléphone n’a pas sonné une seule fois et personne n’a cogné à la porte.
En 2020, dès le début de la COVID, une série d’événements a contribué à sonner le glas de la CCI de Roberval.
« Nous avons perdu notre coordonnatrice Myriam Girard. Par la suite, se sont enchaînées plusieurs situations qui ne nous ont pas aidés. Souvent, les gens faisant partie de notre CA provenaient du monde des affaires. Ils ont préféré, et c’est normal, se soucier de leur entreprise qui parfois s’est retrouvée en difficulté. L’implication de nos membres s’est donc sérieusement détériorée », explique Olivier Leroux.
Il ajoute que la fusion des deux Chambres qui a été pendant un certain temps à l’agenda des CCI de Roberval et Saint-Félicien aurait pu sauver la mise.
« Durant la pandémie, Saint-Félicien a préféré faire cavalier seul. Ce dossier que l’on a travaillé conjointement avec le CLD est tombé à l’eau. »
Présidence bientôt vacante à Saint-Félicien
Du côté de la Chambre de Commerce et d’industrie du secteur Saint-Félicien, les opérations continuent. Pour l’instant, l’organisme n’a pas évalué la possibilité d’intégrer des membres de Roberval.
Par ailleurs, l’organisme qui a récemment perdu son directeur, François Lévesque, est à la recherche d’un successeur.
« En attendant de le remplacer, c’est Marie-Pierre Roy qui occupe le poste de façon intérimaire », explique la présidente, Claude Brodeur.
L’organisme devra également se trouver une nouvelle présidente. Celle qui fait partie du conseil d’administration depuis huit ans, dont cinq à la présidence, tire sa révérence.
« Je donne un dernier coup de main à la Chambre. Je quitterai à la fin de l’année financière qui se termine à la fin septembre. Pour ma part, j’ai fait ma part. La Chambre est due pour du nouveau à la barre de l’organisme. »