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La richesse historique des photos du Studio Chabot

Louis Potvin
Le 23 août 2023 — Modifié à 13 h 45 min le 23 août 2023
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

La Société d’histoire Domaine-du-Roy est engagée dans un véritable marathon dont l’objectif est de traiter quelque 80 000 photos provenant du fonds d’archives du Studio Chabot de Roberval. Un défi de taille, par le nombre de clichés, mais ô combien stimulant, par la richesse photographique qui couvre un large pan de l’histoire régionale, du milieu des années 1920 jusqu’au début des années 2000.

Le photographe de renommée Joseph-Émile Chabot a été sur le terrain à capter sur pellicule le quotidien des gens et à témoigner des événements, et ce, jusqu’en 1976, année de son décès. Son fils Marcel a pris le relais jusqu’en 2003.

En 2015, la Société d’histoire a traité un premier bloc de 4 000 photos et cet été, 8 000 autres clichés du Studio Chabot ont fait l’objet d’un traitement archivistique. Un étudiant en histoire, Thomas Cloutier, de Saint-Félicien, a eu la délicate tâche de ce contrat.

« Il reste beaucoup de photos à traiter et cela va s’échelonner sur plusieurs années encore. Les photos du Studio Chabot sont une richesse inestimable pour toute la région et particulièrement le secteur de Roberval. On retrouve plusieurs photos de paysages, de bâtiments, d’événements et beaucoup de portraits », explique Maxime Lamontagne, directeur général de la SHDDR.

Le plus grand fonds d’archives

Le fonds d’archives du Studio Chabot appartient depuis cinq ans à la Ville de Roberval qui, elle-même, est membre de la Société d’histoire. C’est le plus important fonds, le deuxième étant celui de Fernand Bilodeau, lui aussi photographe, avec 60 000 photos. Dans ce dernier cas, plus de 95 % des photos ont été traitées, et numérisées dans une proportion de 20 %. Quant aux photographies de Joseph-Émile Chabot, 4 000 ont été numérisées à ce jour.

Maxime Lamontagne parle d’un travail gigantesque. « On classe les photos par ordre chronologique. Il y a beaucoup de personnages qui ne sont pas identifiés. C’est un travail d’enquête, c’est beaucoup de recherche ».

Exposition

Avec une telle richesse et des clichés inédits, Maxime Lamontagne se réjouit à l’idée que c’est notre histoire qui pourra ainsi être partagée avec l’ensemble de la population. Il aimerait bien un jour consacrer une exposition en lien avec les photographies du Studio Chabot. Un projet qui est dans les cartons de la SHDDR.

« Toutes ces photographies historiques témoignent du passé de notre région. Elles aident à mieux comprendre le présent en analysant le passé. On comprend mieux le contexte et les époques », conclut-il.

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