CHIEN. Propriétaire de 8 chiens, dont cinq de la race dogues argentins, Karianne Potvin-Roy a décidé de faire entendre son message via les médias sociaux. Sa petite vidéo d’une durée de 2 minutes a été vue environ 7 800 fois.
Grande amoureuse des chiens, la Robervaloise trouve inacceptable que le gouvernement puisse dans un futur rapproché prendre la décision de bannir une race des chiens.
Karianne, son conjoint et leur jeune fille Ayden ont acheté une fermette afin d’avoir l’espace suffisant pour leurs chiens. Cette dernière n’autorise pas pour autant ses chiens à se promener libre dans les environs.
« Pas question pour moi d’accrocher mes chiens à une corde. Je travaille 40 heures par semaine, mon conjoint également. Nous avons donc décidé de construire des enclos d’environ 6 pieds afin qu’ils puissent dépenser leur énergie, et ce, même si nous sommes absents », mentionne-t-elle.
Pour cette dernière, l’équilibre du chien passe uniquement par les conditions dans lesquelles il évolue.
« Quant à moi, n’importe quel chien est dangereux! Les pitbulls ont une plus grande force de mâchoire et il ne ressente pas la douleur. Cette race ne convient pas à tout le monde. J’ai des dogues argentins depuis environ 6 ans. Actuellement, cette race se retrouve sur la liste des chiens dangereux. Oui, ils ont une force de mâchoire, mais ils ont aussi besoin de bouger. Ce n’est pas une race que tu dois mettre au bout d’une corde. Si on se soucie des besoins de nos chiens, nous allons en faire des chiens équilibrés. Il faut les encadrer, mais leur donner ce dont ils ont besoin », ajoute-t-elle.
S’inspirer de la Suisse
Karianne Potvin-Roy croit que les élus devraient regarder ce qui se fait ailleurs avant de décider de bannir une race complète.
« En Suisse, il est obligatoire pour les propriétaires d’avoir un permis avant d’avoir un chien peu importe la race. Un cours est également obligatoire et ils font une enquête sur la personne afin de s’assurer que les gens soient en mesure de s’occuper de leur animal de compagnie », raconte la propriétaire.
Cette dernière pense que chaque municipalité devrait établir sa réglementation. « Pourquoi ne pas obliger les enclos? Un chien, ça coute des sous et si une personne n’est pas suffisamment responsable pour investir dans le bien-être de son animal, mais également de respecter le voisinage, je ne suis pas certaine qu’elle mérite d’avoir un chien. Il faut des soins, de la nourriture et du temps. Si le maximum que tu peux offrir à ton animal est une laisse de deux pieds au bout d’une galerie, je crois que tu n’as pas d’affaires à avoir un chien », lance-t-elle.
Karianne Potvin-Roy est extrêmement désolée du drame que vit actuellement la famille Vadnais, dont la mère a été tuée par un pitbull. Elle croit qu’il faut réfléchir à une solution efficace, plutôt que d’établir un projet de loi sur un coup de tête qui priverait les propriétaires fiables de leurs chiens.<@Rb>—<@$p>
