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Rencontre de la dernière chance entre Béton Mix et la Ville de Roberval

Le 22 janvier 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 22 janvier 2013
Par daniel migneault

Depuis plusieurs mois, la Ville de Roberval et Béton Mix ne parviennent pas à s'entendre concernant l'implantation de l'entreprise sur un terrain situé au parc industriel du boulevard Beemer. Une rencontre de la dernière chance doit avoir lieu aujourd'hui, le mardi 22 janvier, pour tenter de dénouer l'impasse.

Sur les ondes de Planète 99,5, l'un des copropriétaires, Guillaume Goulet, a confirmé que Béton Mix avait entrepris des travaux sur un terrain dans le parc industriel de Chambord pour installer son usine de béton. Du même souffle, il a aussi mentionné que la compagnie n'avait pas été en mesure de déposer une soumission pour le contrat de bétonnage du centre de détention.

« Chambord était notre plan B. On sent une belle ouverture d'esprit qu'on ne ressent pas à Roberval. On n'est même pas certain d'avoir de l'eau alors que notre concurrent situé à 1000 mètres en a », mentionne M. Goulet.

Ce dernier est d'avis que le maire Michel Larouche lui a fait des promesses qu'il ne pouvait pas respecter. Il a même été jusqu'à cibler le chef de l'urbanisme, Jacques Valois, de lui avoir mis des bâtons dans les roues.

Réplique de la Ville

Depuis le début du litige, qui remonte à plusieurs mois, Michel Larouche a toujours affirmé qu'il ne souhaitait pas négocier sur la place publique. Mais devant la sortie médiatique de Guillaume Goulet, il a profité de la séance du conseil municipal pour apporter des précisions.

Ainsi, il a rappelé que Béton Mix devait s'installer sur un terrain de 200 000 pieds carrés sur le boulevard Beemer. Parmi les exigences de la ville, l'entreprise devait construire un bâtiment de 20 000 pieds carrés et obtenir son certificat d'autorisation du ministère de l'Environnement.

Toutefois, toujours selon le maire, l'entreprise s'est approvisionnée en eau à même la borne fontaine, ce qui est illégal. Les entrepreneurs ont apporté une série de modifications et demandé une série de conditions supplémentaires par rapport à l'accord initial entre la Ville et Béton Mix.

« Cela a mis fin aux relations d'affaires », a confirmé Michel Larouche.

Le maire a toutefois laissé une porte ouverte. « On est toujours prêt à les accueillir, mais selon les conditions initiales. Le promoteur doit respecter les règles qui nous régissent. On est prêt à faire les négociations sur la place publique si c'est ce que le promoteur veut », conclut-il.

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