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Saint-Félicien : Les citoyens réclament encore de l’asphalte

Janick Émond
Le 16 octobre 2020 — Modifié à 15 h 13 min le 16 octobre 2020
Par Janick Émond - Journaliste

Malgré les demandes répétées des résidents du secteur du Chemin du Lac à Saint-Félicien, le conseil municipal ne semble pas avoir l’intention d’asphalter la route et de refaire le chemin de la Traverse pour éviter sa fermeture au printemps.

« C’est une question de budget et de capacité de payer. Surtout, il n’est pas possible d’obtenir de subvention pour changer une route en gravier en asphalte. Ce n’est pas dans nos priorités pour l’instant », a précisé le maire, Luc Gibbons.

Des citoyens se sont présentés au conseil municipal la semaine dernière pour renouveler leur requête formulée il y a plus d’un an.

Ils jugent que la Ville devrait considérer le secteur au même titre qu’un développement domiciliaire vu le nombre important de chalets qui ont été transformés en maison au cours des années. Et ainsi fournir une route asphaltée.

Les citoyens avancent également que les opérations de nivelage et d’épandage d’anti-poussières répétées chaque année coûtent plus cher à long terme que d’asphalter la chaussée.

Pour ce qui est du Chemin de la Traverse, qui est fermé au printemps, les citoyens évoquent une question de sécurité et les inconvénients pour le transport scolaire lorsque ça se produit en avril et mai.

Là encore, les coûts estimés à 250 000 $ pour refaire les fondations de la route sont jugés trop élevés par le conseil municipal.

Refoulement

La Ville dit avoir amélioré ses communications avec les citoyens touchés par des refoulements d’égout sur la rue St-Georges. Chaque semaine, une évolution des analyses réalisées pour trouver des solutions leur est transmise.

Une firme d’ingénierie est à réaliser des calculs de modélisation et a analysé différents paramètres et soumet des recommandations d’intervention. D’ici la fin d’octobre, les autorités devraient avoir une idée plus claire des travaux à faire le cas échéant.

Aussi, on visite les maisons touchées pour évaluer leur système et regarder la possibilité d’y apporter des changements.

MTQ

Le maire Luc Gibbons a rencontré récemment les fonctionnaires du ministère des Transports pour discuter de trois dossiers : l’entrée sud, les murs antibruit et l’entrée du Chemin de la Pointe.

« Pour l’entrée sud, on se dirige vers un carrefour giratoire. Il reste maintenant à déterminer le partage des coûts de l’aménagement et à quel moment se réaliseront les travaux. »

Pour ce qui des murs antibruit, le ministère avait confirmé son intention d’en ériger en octobre 2019. Auparavant des rencontres devaient avoir lieu avec les citoyens concernés. La pandémie a retardé le processus.

« La rencontre a été constructive et on sent une volonté de trouver des solutions à nos problématiques. Pour le mur coupe-son, j’ai bon espoir que ça se regèle tout comme l’intersection du Chemin de la Pointe qui doit être réaménagée pour la rendre plus sécuritaire. »

 

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