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Un Triumvirat qui aurait pu fusionner les trois municipalités

Jean Tremblay
Le 26 février 2022 — Modifié à 07 h 01 min le 26 février 2022
Par Jean Tremblay - Journaliste

Dans l’histoire de Roberval, Saint-Félicien et Saint-Prime, jamais on a passé aussi proche de fusionner les trois municipalités qu’à l’époque où Claude Munger, Bertrand Côté et Bernard Généreux occupaient le poste de maire.

L’ex-premier magistrat de Roberval, Claude Munger va jusqu’à dévoiler une page d’histoire inconnue du public sur le processus de fusion amorcé à cette époque.

« Moi et Bertrand nous avons travaillé avec des hommes d’affaires des deux municipalités pour faire avancer ce dossier », explique Claude Munger, tout en préservant la confidentialité des noms de ces entrepreneurs.

Les astres étaient alignés, selon lui. « Nous vivions une cohésion dans nos orientations politiques. L’objectif qui nous guidait visait à faire progresser nos milieux ensemble. »

Vingt ans plus tard, Claude Munger pense toujours la fusion des trois municipalités aurait été une bonne chose.

« De temps à autre, je rencontre d’ex-maires qui me disent : « Vous auriez dû le faire ». Nul doute que la fusion se serait traduite par une ville fusionnée plus forte. Avec comme conséquence la fin des guerres de clocher. »

Par contre, l’homme de 80 ans ne veut pas dévoiler les raisons de l’échec du processus entamé par les maires de l’époque.

Faux prétexte

Toujours selon Claude Munger, l’argument de perdre « notre identité » lorsque vient le temps de se fusionner ne tient pas la route.

« À Québec, malgré la fusion, on constate que Sainte-Foy, Sillery, Charlesbourg, Orsainville et les autres agglomérations ont conservé leur identité. Dans le cas qui nous concernait, j’avais évoqué une hypothèse de travail qui permettait à chaque municipalité rurale de conserver son droit de regard sur ce qui se passe dans son milieu. Autant pour l’environnement, l’urbanisme ou encore la gestion municipale », ajoute l’ex-maire de Roberval.

Ayant toujours son franc-parler, Claude Munger n’hésite pas à dire qu’il y a trop d’élus dans la MRC du Domaine-du-Roy. Une aberration selon lui.

« Nous sommes encore neuf municipalités avec un maire et six conseillers en poste, ce qui fait 63 élus, plus le préfet pour gérer un territoire de moins de 30 000 habitants. »

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