Il y a un an, Yanick Baillargeon a été élu par la population comme préfet de la MRC du Domaine-du-Roy. Ce fut une première historique. Jusqu’en 2021, c’étaient les maires qui nommaient le préfet.
Un deuxième mandat « passablement différent », aux dires de celui-ci. Sans avouer que le mandataire de la préfecture était redevable envers les premiers magistrats des municipalités, il affirme que la nouvelle formule permet au préfet de se sentir plus près des citoyens.
« Les citoyens ont voté et m’ont élu. Ça fait une grosse différence et un changement important au niveau des discussions autour de la table de la MRC. Les attentes et les impacts sur nos décisions ne sont pas les mêmes », dit-il.
Il explique que l’élection d’un préfet au suffrage universel a nécessité une opération de charme auprès des électeurs.
« Durant la dernière campagne électorale, je devais expliquer aux gens qu’ils devaient voter pour un préfet. Certains ne savaient même pas dans quelle MRC ils résidaient. Je m’étais donc donné comme premier objectif de ce nouveau mandat de mieux faire connaître notre MRC. »
Présence accrue dans le milieu
La tenue des séances régulières de l’organisme dans les municipalités fait également une différence et contribue à faire connaître la MRC.
« Je voulais qu’on s’imprègne davantage des désirs de nos concitoyens. Les séances régulières du conseil se déroulent, à tour de rôle, dans chaque municipalité. On constate que la population s’informe davantage et on sent une plus grande implication de celle-ci. »
Regroupement des activités du CLD
D’autre part, Yanick Baillargeon considère que l’intégration du développement économique (CLD) à même les structures de la MRC lui permet d’être plus agile.
« On vient de sortir d’une pandémie qui a duré deux ans. Nous n’avons pas le choix que de redéfinir toutes nos priorités, car celles que nous avions auparavant ne tiennent plus. Sans oublier que nos prochaines décisions devront tenir compte des changements climatiques », affirme le préfet.
Sur les planches à dessin de la MRC s’ajoute, pour les prochaines années, le déficit démographique.
« Mon but vise à ce que davantage de gens vivent sur notre territoire. Il faut qu’on devienne une terre d’accueil qui incite les gens à demeurer chez nous. De plus, on doit accentuer nos efforts pour que les futurs immigrants se sentent bien chez nous et qu’ils décident d’y demeurer. »
« On veut être accueillant, inclusif et s’assurer qu’ils développent une vie sociale intéressante. Il faut les retenir. Ça fait également partie de nos priorités pour les prochaines années », conclut le préfet Yanick Baillargeon.
