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Une saison de rêve à Saint-Prime

Louis Potvin
Le 30 octobre 2020 — Modifié à 14 h 48 min le 30 octobre 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

À l’instar de bien d’autres au Québec, le Club de golf Domaine Lac-Saint-Jean enregistre une saison 2020 bien au-delà de toutes les espérances.

C’est environ 2000 parties supplémentaires qui ont été jouées au cours de l’été.

« L’an dernier, il s’est joué quelque 17 000 parties alors qu’on a approché les 19 000 parties cette année. L’achalandage a grimpé de l’ordre de 15 % », jubile son directeur général, Junior Juneau.

Celui-ci explique ce succès au confinement du début de la première vague et à la pandémie en général. Avec l’interdiction de voyager à l’étranger, le tourisme intra-Québec a fait le reste du travail.

« Il ne faut pas oublier que le golf a été l’un des premiers et des rares sports à pouvoir amorcer sa saison. Bien des sportifs se sont tournés vers le golf ».

Les joueurs locaux comme les touristes ont été plus nombreux encore cette année à envahir les verts du Club Domaine Lac-Saint-Jean.

Coup de coeur

Junior Juneau n’hésite pas à parler d’une clientèle à 60% provenant de l’extérieur contre 40 % du secteur Lac-Saint-Jean.

« Je dirais que près de 3 000 golfeurs venus jouer chez nous cette année provenaient des autres régions du Québec ».

Une baisse a été ressentie toutefois du côté du camp de golf pour les juniors (10 à 18 ans) qui s’est échelonné seulement sur deux semaines, contrairement aux six à huit semaines habituelles. Ce qui n’a pas empêché la clientèle des juniors de passer 9 à 18 membres cette année.

De son côté, le président du club, Rémy Kurtness, vante la qualité exceptionnelle du terrain et son emplacement unique en bordure du lac Saint-Jean. Des éléments qui font de Saint-Prime un endroit de plus en plus prisé des amateurs de golf qui viennent de partout en province.

« Plusieurs golfeurs en visite nous ont clairement signifié que le terrain de Saint-Prime était leur coup de cœur ».

Alors qu’à l’ouverture de la saison, avec la COVID-19 en toile de fond, tout laissait présager une saison difficile et déficitaire, ce fut tout le contraire.

« C’est vrai que ç’a été plus compliqué avec la pandémie et on craignait un déficit anticipé de l’ordre de 60 000 $ à 75 000 $. Finalement, en gérant serré et avec l’affluence cet été, je m’attends à un surplus intéressant », conclut Rémy Kurtness.

 

 

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