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Une deuxième vie pour des patates MOCHES

Jean Tremblay
Le 04 avril 2022 — Modifié à 06 h 21 min le 04 avril 2022
Par Jean Tremblay - Journaliste

Des élèves en 1re année de l’école primaire Hébert à Saint-Félicien ont vécu expérience enrichissante pour contrer le gaspillage alimentaire. Ils ont ensaché une quarantaine de sacs de 10 livres de patates moches initialement destinées au compostage. Celles-ci ont par la suite été remises à un organisme communautaire pour être cuisinées.

Dix-huit jeunes se sont rendus la semaine dernière, en compagnie de leur enseignante, à la ferme Daniel Bolduc & fils située à Péribonka. Une activité organisée dans le cadre du projet scolaire Ose Entreprendre et une première édition pour l’enseignante Dominique Bolduc.

« Cette ferme appartient à ma famille. C’est mon frère Jean-Daniel qui nous a permis de vivre cette belle expérience. Les patates leur ont été remises gratuitement », explique-t-elle.

Formes disparates

Ces patates d’excellente qualité ne peuvent être mises en vente dans les marchés d’alimentation puisque leur forme ne correspond pas aux standards de mise en marché.

« Nous avons expliqué aux élèves qu’elles étaient aussi bonnes que celles que l’on achète. Du même coup, ils ont appris que même si un légume est moins beau il est tout aussi bon. »

Ces pommes de terre ont par la suite été remises au Centre d’action bénévole Domaine-du-Roy pour être cuisinées à la soupe populaire.

Pour une bonne cause

L’enseignante a voulu, par ce geste, démontrer aux enfants que l’on peut donner une 2e chance à certains aliments.

« Je désirais également les conscientiser au gaspillage alimentaire.  Finalement, je souhaite qu'ils comprennent que ce ne sont pas tous les enfants qui ont la chance d'avoir de la nourriture dans leur assiette », ajoute Dominique Bolduc.

En plus de remettre les sacs à un organisme communautaire, les jeunes ont eu la possibilité d’apporter quelques patates à la maison. Une belle façon d’y goûter et de leur démontrer qu’elles pouvaient être cuisinées de la même façon que celles qui sont moins moches.

« C’est un projet qui me tenait vraiment à cœur. L’expérience fut magnifique. Plusieurs parents de ces élèves m’ont confirmé que les élèves avaient appris beaucoup de cette activité. Au cours des prochaines années, j’aimerais renouveler l’expérience », conclut-elle.

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