Les travaux de construction des maisons des trois maisons des aînés au Saguenay-Lac-Saint-Jean avancent bien. Selon la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants Marguerite Blais, les établissements de Roberval, Alma et Chicoutimi, entreront en fonction d'ici la fin de l'année, voire à l'automne.
Chaque maison comptera 120 places. Dans le cas d'Alma, 12 chambres alternatives seront mises en place et dans le cas de Roberval, elles seront au nombre de 24. Ces chambres seront dédiées aux personnes atteintes d'une déficience intellectuelle et auront leur propre aile.
« À l'heure actuelle, dans les CHSLD, il n'y a pas de séparation entre les personnes aînées en perte cognitive et les personnes atteintes d'une déficience, qui ont par exemple 30 ou 40 ans. Maintenant, ces derniers auront leurs propres sections », a mentionné la ministre Blais.
Fait à noter, les maisons d'Alma, de Roberval et de Chicoutimi seront très similaires. Dans le cas d'Alma, celle-ci compte trois étages. Chaque chambre comptera sa propre douche en plus d'un lit d'appoint pour les proches aidants. Ces derniers auront d'ailleurs priorité pour le stationnement.
Une ministre émue
La ministre était de passage au Lac-Saint-Jean jeudi matin afin de visiter avec les différents médias les installations de Roberval et d'Alma. Celle qui ne renouvellera pas son mandat en octobre prochain s'est notamment dite « émue » de voir s'ériger les futures maisons des aînés, qui seront au nombre de 43 au Québec.
« Je suis très impressionnée. C'est émouvant. Visiter les installations fait partie de mes dernières activités politiques. Je me suis beaucoup battue pour mettre en place le projet. Chacune des installations comptera un ou deux jardins, les couples pourront y vivre, il y aura des salles à manger, des chambres surdimensionnées avec des espaces hygiènes... », a lancé Marguerite Blais.
« Dans certains CHSLD que j'ai visités dans d'autres régions du Québec, certaines chambres comptent trois résidents. Les personnes doivent vivre avec dignité jusqu'à la fin de leurs jours », a ajouté la ministre.
Elle mentionne également que les maisons ne seront pas hospitalo-centristes, en ce sens qu'elles seront des milieux de vie. Par ailleurs, il n'y aura pas de postes d'infirmières, comme c'est le cas dans les hôpitaux et CHSLD.
Afin de les stimuler, les personnes aînées pourront être invitées à participer à diverses tâches quotidiennes, telles que le pliage de lingerie ou encore couper des légumes.
Les trois maisons des aînés nécessitent des investissements de 236 M$.
Concernant l'attribution des places, celle-ci se fera de façon graduelle, en fonction des besoins et du personnel disponible. Le directeur général-adjoint du CIUSSS, Marc Thibeault, a tout de même mentionné qu'il s'agira d'un défi, en raison de la rareté de main-d'oeuvre et de la septième vague de COVID-19.