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Un forum régional pour favoriser le recrutement et la rétention des bénévoles

Yohann Harvey Simard
Le 26 octobre 2022 — Modifié à 16 h 21 min le 26 octobre 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Quelque 140 gestionnaires de bénévoles de partout au Saguenay-Lac-Saint-Jean se sont réunis à l’Hôtel Universel d’Alma la semaine dernière à l’occasion d’un forum régional sur le bénévolat.

Par le biais d’une série d’ateliers et de conférences, l’évènement visait à donner aux participants différentes stratégies communes de recrutement et de rétention des bénévoles. Un exercice nécessaire alors que le milieu du bénévolat traverse une période de changements.

« Il faut se doter d’une communauté de pratique. La difficulté du recrutement ne date pas d’aujourd’hui. Mais ce qu’on sait, c’est que les temps ont changé et que maintenant, le bénévolat est entre autres plus ponctuel. On dit aussi que les jeunes s’impliquent moins, mais ce n’est pas vrai, c’est juste qu’ils le font d’une façon différente et qu’ils ne sont pas toujours dénombrés dans les statistiques », mentionne Josée Lemay, directrice générale du Centre d’action bénévole Domaine-du-Roy.

Toujours au sujet des jeunes, ceux-ci tendent dorénavant à s’associer davantage à une cause plutôt qu’à une communauté, renchérit Maryline Fournier, directrice générale du Réseau de l’action bénévole du Québec.

« Avant, les gens s’impliquaient localement, ils avaient un sentiment d’appartenance envers leur localité. Maintenant, la Terre est un gros village. Alors par exemple, si j’ai le goût de m’occuper de l’environnement et que l’organisme qui m’interpelle est à Mont-Laurier, ce n’est pas grave si j’habite au Lac-Saint-Jean parce que je peux m’impliquer à distance. L’important pour eux, c’est d’avoir des intérêts communs avec la cause et l’organisme en question. »

Des besoins malgré le retour des bénévoles

Maryline Fournier affirme que les bénévoles qui avaient cessé leurs activités pour éviter de contracter la COVID-19 commencent à reprendre du service. On assiste également au retour des bénévoles qui, devant mettre les bouchées doubles pour pallier l’absence de leurs confrères durant la pandémie, en étaient venus à l’épuisement.

Néanmoins, tous les secteurs du bénévolat sont confrontés à la nécessité de renouveler leur banque de candidats, que ce soit en santé, en services sociaux, en sports, en loisirs ou en culture.

Petits milieux

Par ailleurs, Maryline Fournier rappelle que le bénévolat revêt une importance particulière dans les petits milieux.

C’est que le manque de bénévoles peut parfois mener à la disparition de certains services ou activités dans les municipalités de plus petite taille, qui n’ont pas forcément les moyens de compenser l’absence des bénévoles.

 

 

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