Chose certaine, la députée du comté Roberval à l’Assemblée nationale Nancy Guillemette ne chômera pas cet été. Outre une période de vacances de 10 jours, elle passera la majorité de son temps à se promener dans les rassemblements à l’occasion des différents festivals qui se tiendront au cours de la prochaine saison estivale.
« On se souhaite avant tout du soleil. Nous le méritons tous », mentionne la députée lorsqu’on lui demande quel sera son agenda estival.
« Rencontrer des gens sera mon quotidien. Nous allons discuter avec eux de leur priorité. Ça me permettra de me faire une tête pour le début de la prochaine session parlementaire, à l’automne prochain. Je désire savoir sur quoi les gens sont contents et ce qu’ils considèrent comme moins satisfaisant », ajoute-t-elle.
Elle soutient que l’un des enjeux de l’heure concerne le manque de places dans les garderies sur le territoire. « C’est le genre de sujet que nous désirons discuter avec la population. »
Nancy Guillemette rappelle que la saison estivale n’est pas le moment pour procéder à des annonces. Par contre, d’ici cette période, quelques-unes devraient se concrétiser.
« D’ici la fin de juin, nous annoncerons de belles choses pour la Maison du Bel-Âge à Dolbeau-Mistassini. Nous aurons également le dépôt du rapport des consultations sur la forêt. Ce document fait suite à la tournée que nous avons réalisée récemment. J’ai vraiment hâte de le lire. »
Autres dossiers
La députée se rendra également visiter le chantier de construction du bloc opératoire de l’hôpital de Dolbeau-Mistassini.
Évidemment, le dossier de la problématique de la côte du Cran sera à son agenda. La première intervention du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) concerne l'intersection de la route 169 et de la rue Mahikan, ce qui représente un investissement total évalué entre 5 M$ et 10 M$. « Les travaux devraient débuter d’une journée à l’autre. »
Quant à la problématique largement médiatisée que vivent les agriculteurs, Nancy Guillemette entend avoir une écoute attentive sur les préoccupations de ceux-ci.
« Il y a plusieurs enjeux. Nous travaillons avec les agriculteurs sur l’allégement réglementaire de leurs opérations. Par exemple, parfois ils ont besoin de recourir à un agronome et ça leur coûte cher. On peut rendre leur travail plus facilitant. »