Vendredi, 26 avril 2024

Culture

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Le Dîner de cons au Vieux Couvent : On a tous un con qui s’ignore

Le 03 mai 2022 — Modifié à 17 h 08 min le 03 mai 2022
Par Marie-Ève Lavallée

Qui n’a pas entendu parler du film culte, Le Dîner de cons, de Francis Veber? La comédie française, connue pour ses répliques savoureuses, sera présentée au Vieux Couvent de Saint-Prime du 4 au 10 mai prochain. Avec une brochette de comédiens qui n’ont qu’une envie, divertir leur public.

« Il a une belle tête de vainqueur », lance le personnage de Pierre Brochant, faisant référence au con qu’il a déniché pour son traditionnel souper.

L’action de l’histoire découle d’un défi que se lance un groupe d’amis soit celui d’amener un con à dîner chaque semaine. Le gagnant? Celui qui trouvera la personne la plus stupide.

Le classique de l’humour paru en 1998 a fait couler beaucoup d’encre; repris au cinéma du côté des Américains et même adapté au théâtre en version québécoise.

Malgré ses plus de 20 ans, le synopsis se montre toujours efficace, vieillit bien et fait rire presque à tout coup.

Retour attendu

La Troupe de théâtre du Vieux Couvent de Saint-Prime caressait depuis longtemps l’idée de mettre en scène la pièce qui s’est vue repoussée pour cause de pandémie.

Bruno Lamontagne, comédien, impliqué depuis la création de la troupe de théâtre amateur, se montre fébrile de monter sur les planches.

« Après avoir passé deux ans sans monter sur une scène, on a les fourmis dans les jambes, il y a un petit stress, » raconte-t-il.

Celui qui incarne François Pignon, le con « de classe mondiale », compte 475 répliques qu’il a répété à la manière d’un marathonien pour le sprint final.

D’ailleurs, c’est le comédien qui souhaitait ardemment présenter au public cette comédie.

« Je trouvais que l’histoire qui se passe essentiellement dans une seule pièce avait beaucoup de potentiel pour le Vieux Couvent. Une chose que je répète souvent c’est que les gens laissent leur génie à la maison quand ils viennent nous voir. Ils se vident la tête et ça fait du bien ».

Mise en scène professionnelle

Avec Hubert Bolduc (La Route des légendes) à la mise en scène, le public peut s’attendre à une signature comique qui risque d’être punchée et loufoque.

D’ailleurs, pour Bruno Lamontagne, le rythme de la pièce est livré en une véritable montagne russe et demeure fidèle à la sauce théâtrale de Saint-Prime.

De plus, les costumes de scène, assurés par Nancy Gagnon, seraient, assure-t-il, impressionnants.

Enfin, peut-être que comme le docteur Sorbier, personnage de la pièce, le public se montrera méfiant lors d’une prochaine invitation à souper.

Après tout, « on est tous le con de quelqu’un, » chantait Pierre Perret.

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